IMMOBILIER. Les ventes d’immeubles à vocation commerciale sont plus lentes à reprendre le rythme que celles du côté résidentiel, constate le courtier immobilier Paul Parenteau.
«Le secteur résidentiel va bien dans les circonstances. Il y a peut-être moins de visites, mais les acheteurs sont plus intéressés et font une offre presque tout de suite. Il y a moins de magasinage par simple curiosité et les affaires se concluent plus rapidement. Mais du côté commercial, c’est beaucoup plus lent», fait-il remarquer sans pouvoir en donner une explication éprouvée.
«C’est embêtant. C’est vrai que ça fait seulement 15 jours que c’est rouvert, mais ce n’est pas très fort. Il n’y a pas beaucoup de monde qui montre de l’intérêt. Pourtant, il y a de quoi à vendre. Il y a plusieurs beaux locaux disponibles», estime-t-il en citant l’exemple de la bâtisse commerciale du 154-160 Hériot, qui était en vente avant la pandémie et qui aurait déjà trouvé preneur, selon lui, n’eût été la crise.
Paul Parenteau se dit toutefois encouragé, et ce, pour deux raisons : les taux sont bas et, selon la SCHL, les prix pourraient connaître une baisse de l’ordre de 6 à 11 %.
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