Les visites de maisons à vendre sont davantage réglementées

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Par Jean-Pierre Boisvert
Les visites de maisons à vendre sont davantage réglementées
Les visites de maisons se passent différemment depuis la crise sanitaire. (Photo : Ghyslain Bergeron)

IMMOBILIER. On ne visite plus une maison à vendre comme on le faisait avant.

Les visites sont possibles depuis le 11 mai, mais elles se font dorénavant avec des directives strictes, de manière sécuritaire.

Le courtier se présente à la maison à vendre avec gants et masque, il est le seul à pouvoir toucher quoique ce soit et la distance de deux mètres est maintenue en tout temps.

Le propriétaire aura pris soin d’ouvrir les lumières, toutes les portes des armoires ainsi que les interrupteurs. Une personne à la fois peut entrer dans la maison. La présence des enfants est à éviter.

Cette nouvelle façon de faire est rendue nécessaire et l’intervention d’un inspecteur agréé est de mise, selon le courtier Pierre Sansoucy : «Nous suggérons fortement une inspection professionnelle, dont le coût, aux frais de l’acheteur, est d’environ 500 $. L’inspecteur doit tout essayer, depuis l’électricité jusqu’aux robinets, pour voir si tout fonctionne bien. Après avoir tout vérifié, il fait rapport à l’acheteur qui peut considérer que des détails sont à négocier avant de passer chez le notaire».

«… comme si j’avais eu un commerce»

Guy Therrien vient de vendre sa maison située au 487 du Chardonnay, à Drummondville. Il a utilisé le service Du Proprio.

«Ma maison était en vente depuis le 1er mai. J’ai eu six appels, quatre visites et deux acheteurs vraiment intéressés. Je n’ai pas fait un profit, mais je n’ai pas perdu en acceptant une offre à 235 000 $. Les visites se sont bien déroulées. J’ai demandé aux visiteurs de porter un masque, de respecter la distanciation et j’avais installé une bouteille de Purell à l’entrée. De plus, je leur demandais des renseignements comme s’ils avaient voyagé ou s’ils ont été en contact avec une personne infectée par le coronavirus. En fait, j’ai fonctionné avec les mêmes règles que si j’avais eu un commerce», a-t-il dit.

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