Un bilan positif pour la réouverture des écoles primaires

Un bilan positif pour la réouverture des écoles primaires
La rentrée scolaire a lieu dans quelques jours. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Chênes dresse un bilan positif de la première semaine de réouverture des écoles, dans un contexte de déconfinement graduel et de pandémie.

Le directeur général de la commission scolaire, Lucien Maltais, a tenu à souligner l’apport significatif de tous les membres du personnel. «Nous arrivons à la fin d’une semaine marquée par une ‘’deuxième rentrée scolaire’’, plus spécifiquement pour 55% des élèves de nos écoles primaires et dans certains secteurs de la formation professionnelle. De façon générale, nous pouvons affirmer que ce retour a été couronné de succès jusqu’à maintenant. Nos élèves avaient hâte de se retrouver, de retrouver leurs enseignantes, enseignants et autres intervenants…mesures de distanciation ou pas», soutient-il.

Les différentes scènes de retrouvailles vécues dans les écoles primaires marqueront le parcours de plusieurs dans le monde de l’éducation, indique M. Maltais. «Nos gens ont fait la différence! On peut en dire autant de ce qui se vit au secondaire, en formation professionnelle et adultes. Le mot « réseautage » a pris tout son sens, grâce à des enseignants et intervenants qui se sont notamment adaptés à la classe virtuelle à vitesse Grand V», renchérit le directeur général.

Aux yeux de M. Maltais, il faut continuer d’avancer prudemment dans le respect des règles prescrites par la Santé publique, tout en étant conscient des appréhensions que le contexte actuel suscite et des préoccupations personnelles et professionnelles vécues.

«Ce n’est pas simple! Ce n’est pas, non plus, parfait dans les circonstances, ce qui est tout à fait compréhensible. Mais, en y pensant bien, peut-être qu’en visant la perfection, nous attraperons l’excellence au passage. C’est ce que notre personnel démontre en ce moment. Nous avançons dans la bonne direction», assure M. Maltais.

Le directeur général sait bien que les intervenants du milieu de l’éducation essuient quelques critiques. «Nos faits et gestes sont observés plus qu’à l’habitude. Mais, une fois qu’on sait cela et qu’on donne le meilleure de nous-même, il n’y a qu’une chose à faire : continuer!», conclut le directeur général. (EL)

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