Mathieu Audet veut l’équité homme-femme

Mathieu Audet veut l’équité homme-femme
Mathieu Audet. (Photo : Marilyne Demers)

POLITIQUE. Le candidat à la mairie de Drummondville, Mathieu Audet, veut conserver une zone paritaire au sein du comité exécutif de la Ville s’il est élu le 3 mai prochain. Il s’engage également à mettre en œuvre un plan d’action pour augmenter le nombre de femmes engagées à la Ville ainsi que le nombre de femmes occupant des rôles décisionnels.

«Conserver une zone paritaire au sein du comité exécutif est primordial pour moi, d’autant plus que nous avons des conseillères expérimentées et particulièrement impliquées à la Ville de Drummondville. En laissant toute la place aux femmes en politique, nous pouvons penser qu’elles seront plus nombreuses à se présenter aux prochaines élections, qu’importe le palier», indique-t-il.

«J’ai suivi les travaux de la conseillère Annick Bellavance qui siège sur la Commission Femmes et gouvernance de l’Union des municipalités du Québec et qui y accorde une grande importance, et ce n’est que 34,5% des femmes qui ont été élues comme conseillères et que 18,8% des femmes qui ont été élues à un poste de mairesse dans le cadre des élections municipales, en 2017. C’est trop peu», ajoute-t-il.

Mathieu Audet a aussi profité de la Journée internationale des droits des femmes pour souligner le travail de l’ancienne mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras. «Madame Ruest-Jutras fut le meilleur exemple d’implication d’une femme en politique municipale au Québec, elle qui fut la mairesse de Drummondville pendant 26 ans. Le modèle patriarcal doit tomber : la place de la femme en politique, mais également dans des rôles décisionnels, que ce soit en entreprises privées ou au sein d’institutions publiques, doit être bonifiée, et ça presse!», lance-t-il.

«Des femmes se sont battues pour leurs droits au Québec, dans le monde entier. Que je pense à Simone Veil, Ruth Bader Ginsburg, Mona Eltahawy, Ingrid Falaise, Geneviève Simard, Léa Clermont-Dion, et plusieurs autres, il est important que toutes s’affirment, haut et fort, pour que l’équité soit véritable et infinie. Il faut se rappeler que le droit de voter au Québec, pour les femmes, n’a été obtenu qu’en 1940. Je salue donc celles qui se sont battues, et chaque geste qui prône l’équité et l’égalité, qu’il soit posé par un homme ou une femme», conclut Mathieu Audet. (MD)

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