Hockey féminin : les Voltigeurs prennent forme

Hockey féminin : les Voltigeurs prennent forme
La nouvelle équipe de hockey féminin du Cégep de Drummondville a récemment tenu un camp d’essai au Centre Marcel-Dionne. (Photo : gracieuseté)

HOCKEY. Lentement mais sûrement, la nouvelle équipe de hockey féminin du Cégep de Drummondville prend forme. Deux mois après leur adhésion au sein du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), les Voltigeurs ont déjà recruté 16 joueuses.

Jusqu’ici, les Voltigeurs ont déjà convaincu trois gardiennes, sept défenseures et six attaquantes. L’entraîneur-chef Éric Langlois est toujours à la recherche de quatre ou cinq joueuses pour compléter sa formation en offensive.

Au cours des derniers jours, les Voltigeurs ont d’ailleurs tenu un camp d’essai au Centre Marcel-Dionne. Une vingtaine de joueuses ont répondu à l’appel. «On a accueilli les filles comme l’aurait fait un club professionnel ou du junior majeur. Elles ont été impressionnées par la façon dont on les a traitées. Elles ont trouvé que nos pratiques étaient très structurées. Ça fait partie de nos valeurs de bien faire les choses», a expliqué Éric Langlois.

Parmi les joueuses recrutées au cours des dernières semaines, on retrouve cinq vétéranes des Nordiques du Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. Cette formation cessera ses activités à l’issue de la présente saison. Devant le filet, Rosalie Gilbert sera la gardienne de confiance des Voltigeurs à leur première saison.

«Rosalie est actuellement l’une des meilleures gardiennes dans la division 1. À Lionel-Groulx, elle est bombardée de plusieurs lancers à chaque match. Elle réussit malgré tout à conserver un très bon pourcentage d’efficacité», a souligné Éric Langlois.

Gilbert sera épaulée par Anne-Sophie Tremblay, une gardienne issue de l’équipe midget AAA de Laurentides-Lanaudière. La jeune Sherbrookoise Alice Dagenais agira en tant que troisième gardienne de l’organisation cette saison.

Émilia Boisvert. (Photo gracieuseté)

Évoluant également avec les Nordiques cette saison, la défenseure drummondvilloise Émilia Boisvert se joindra aux Voltigeurs l’automne prochain. La vétérane a été formée par Éric Langlois au sein du programme sport-études de l’école secondaire Marie-Rivier. «Émilia va nous amener beaucoup d’expérience de la division 1. C’est une défenseure énergique qui possède une bonne première passe. Elle est passionnée par le hockey et son éthique de travail est irréprochable. Elle sera l’une de nos leaders dans la chambre. C’est elle qui va montrer le chemin à nos jeunes joueuses durant la première année du programme», a laissé entendre Éric Langlois.

Les Voltigeurs ont également enrôlé cinq joueuses provenant d’une équipe de Drummondville. «On aurait aimé en avoir plus, mais on est un peu victimes du succès de notre programme en hockey féminin à l’école Marie-Rivier, a admis Éric Langlois. Certaines filles ont choisi de faire le saut dans la division 1 et on les comprend. La division 2 sera plus faible cette année, mais le calibre de jeu devrait augmenter dans le futur. Ultimement, on vise de faire le saut dans la division 1.»

Les sœurs drummondvilloises Jade et Mégane Desmarais, une défenseure et une joueuse de centre, se joindront notamment aux Voltigeurs. «On a bien aimé ce qu’on a vu d’elles au camp d’essai. Ce sont des filles avec une bonne attitude», a dit Éric Langlois.

L’homme de hockey s’est également réjoui de l’acquisition d’Emma-Rose Carpentier, une défenseure à caractère offensif originaire de Greenfield Park. «C’est l’une des belles surprises du camp. Elle a un bon gabarit, un bon lancer et une bonne attitude. On sent bien son enthousiasme à l’idée de venir jouer avec nous. On a eu un coup de cœur pour elle.»

Par ailleurs, Langlois entretient des pourparlers avec deux joueuses en provenance des Maritimes. «Ce sont des filles qui nous donneraient un gros coup de main. Ces contacts vont nous ouvrir d’autres portes dans le futur», a-t-il expliqué.

En ce qui concerne les étoiles du hockey drummondvillois qui évoluent déjà en division 1 telles qu’Audrey-Anne Veillette, Gabrielle Plourde, Laury Horion ou encore Alixia D’Amours, les Voltigeurs n’ont pu les approcher en raison d’un règlement du RSEQ.

Frédéric St-Denis et Kathy Desjardins

Derrière le banc des Voltigeurs, Éric Langlois s’est entouré de Frédéric St-Denis (entraîneur des défenseures) et de Kathy Desjardins (entraîneuse des gardiennes). St-Denis, un ancien défenseur des Voltigeurs dans la LHJMQ, a roulé sa bosse chez les professionnels pendant huit saisons. Quant à Desjardins, elle a remporté la coupe Clarkson avec l’Inferno de Calgary en 2016.

Frédéric St-Denis. (Photo gracieuseté)

«Frédéric et Kathy nous amènent beaucoup de crédibilité. Ce sont des gens passionnés qui possèdent beaucoup de vécu dans le hockey. Je tenais à m’entourer de bonnes personnes qui connaissent leur hockey. À nous trois, on possède un grand bagage d’expérience dans le milieu», a fait valoir Éric Langlois.

Au sein de la nouvelle division 2, la nouvelle équipe du Cégep de Drummondville croisera le fer avec ses rivales du Cégep de Trois-Rivières, de Thetford Mines, de Rimouski et du Collège Dawson de Montréal.

À leur première saison, les Voltigeurs évolueront à l’Olympia Yvan-Cournoyer. Dès la campagne 2021-2022, l’équipe s’installera au futur Centre sportif Girardin, qui sera érigé à l’intersection des rues Marchand et Pelletier. «Ce sera un argument de plus pour convaincre les filles», a affirmé Éric Langlois.

Même si la saison régulière ne se mettra en branle qu’au mois de septembre prochain, les Voltigeurs tiendront un pré-camp d’entraînement durant la fin de semaine du 22 au 24 mai. Des activités favorisant la création d’un esprit d’équipe, des tests physiques ainsi que des entraînements sur glace sont au menu. Un match hors-concours contre l’équipe de Trois-Rivières pourrait aussi être organisé.

«Je ne connais pas encore assez les filles pour dire quel genre d’équipe on va avoir, mais pour ma part, je suis un coach axé sur l’offensive. Je privilégie un système de jeu ultra rapide, où on met de la pression sur nos adversaires pour leur enlever du temps et de l’espace sur la glace. Pour bâtir une telle identité, ça prend des joueuses rapides et en forme physiquement. On a donc axé notre recrutement là-dessus», a conclu Éric Langlois.

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