Les amateurs de plein air d’hiver prennent leur mal en patience

Les amateurs de plein air d’hiver prennent leur mal en patience
De nombreux centres de plein air doivent fermer pour le week-end. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

MÉTÉO. La pluie qui s’abat sur la région oblige les centres de plein air et les clubs de motoneige à fermer pour le week-end. Les amateurs de sport hivernal piaffent d’impatience en attendant la prochaine bordée de neige.

Le centre de Ski de fond Saint-François, la Courvalloise et le Club de motoneige ARDAD ont chacun annoncé qu’ils devaient fermer boutique pour les jours à venir, et ce, en raison des conditions météorologiques.

«On parle beaucoup des changements climatiques et c’est l’année où on les ressent le plus», lance Chantal Fortin, directrice de l’organisme Ski de fond Saint-François.

«On a fait des pieds et des mains pour rendre le plus de neige reçue skiable. On a sorti nos vieux équipements, qui sont moins lourds, pour préparer les pistes. On a aussi pelleté de la neige avec des bénévoles. Ainsi, on a pu rendre les sentiers agréables… jusqu’à ce matin», ajoute Mme Fortin.

Le site de plein air s’est également fait livrer de la neige par la Ville afin de permettre aux fondeurs de pratiquer.

Ski de fond Saint-François est en attente d’une bonne bordée de neige — plus de 20 centimètres — afin de pouvoir ouvrir tout son site. «On espère être en mesure de se relever rapidement de ces conditions météorologiques qui affectent une grande partie du Québec présentement. Notre équipe regarde la météo quatre fois par jour. On souhaite que la neige annoncée la semaine prochaine tombe, comme prévu», fait savoir la directrice.

Des piétons dans les sentiers skiables

Chantal Fortin met en garde les piétons qui s’aventurent dans les sentiers de ski de fond et rendent ainsi le travail de l’organisme doublement difficile.

«On essaie de sensibiliser les gens au fait que de marcher dans les pistes nuit beaucoup à nos installations. L’arrivée de la promenade Rivia est un défi supplémentaire pour nous, car on doit cohabiter avec les piétons. La promenade se termine près de nos sentiers et les marcheurs continuent sur le site», explique-t-elle en soulignant qu’il s’agit «d’une année d’ajustement». «Si chacun prend son espace, ça va bien aller. On ne veut pas perdre notre magnifique emplacement près du centre-ville», conclut Chantal Fortin.

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