Dominique Anglade représente très certainement une candidature de prestige à la chefferie du parti libéral du Québec. Nous verrons une course qui opposera non seulement deux candidats de qualité mais encore plus, qui opposera le grand Montréal d’où est issue Dominique Anglade qui représente la circonscription de St-Henri Ste-Anne et sa réalité à celle des régions que connaît très bien Alexandre Cusson qui a eu l’occasion de sillonner la province en tant que président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et qui de ce fait est parfaitement conscient des besoins et priorités des régions.
Lors de la dernière élection au Québec le 1er octobre 2018, le PLQ a perdu le pouvoir aux mains de la CAQ parce qu’il a perdu ses appuis en région, ne maintenant principalement que ses acquis sur l’île de Montréal. Le PLQ sera encore contraint aux banquettes de l’opposition lors de la prochaine élection s’il ne se dote pas d’un chef ayant la capacité de rallier les régions au Parti libéral et d’être suffisamment convaincant et rassembleur pour y faire élire un nombre important de députés. Même si j’aime bien Dominique Anglade, je pense qu’elle ne réunit pas les qualités suffisantes pour accomplir cette tâche. Selon moi, mais je peux me tromper, elle ne possède pas les contacts en région que le maire Cusson a su développer au fil des ans et surtout. Monsieur Cusson du fait qu’il est maire de Drummondville connaît très bien les réalités que vivent les municipalités des régions ainsi que les dossiers qui sont prioritaires pour ces municipalités.
Comme maire de Drummondville, il est vrai qu’il n’a pas toujours placé ses priorités à la bonne place et encore là, cela n’est que mon opinion. Nul n’est à l’abri de l’erreur. Je n’ai pas toujours été en accord avec certaines de ses décisions dont entre autres sa propension à consacrer des budgets aux pistes cyclables presque toujours inutilisées alors que des priorités plus urgentes auraient dues être prises en compte dont certaines rues qui ont un urgent besoin de réfection. Mais nul ne peut lui reprocher son dévouement dans l’exercice de ses fonctions, sa défense des droits des minorités est exemplaire et l’intégration des immigrants de différentes communautés ethniques venus s’établir à Drummondville est là pour le prouver. Drummondville constitue un exemple à ce chapitre. Ses réalisations parlent d’elles-mêmes dont la promenade Rivia, les subventions des divers paliers de gouvernement qu’il a su aller chercher dont celles pour le village québécois d’antan et le projet de réaménagement du parc des Voltigeurs. Ces dossiers cheminent en ce moment même et ne sont que quelques exemples, sans omettre de mentionner le développement économique de Drummondville qui sous sa gouverne a su attirer des entreprises dans notre ville.
Alexandre Cusson comme chef du PLQ et futur premier ministre sera à l’écoute de son entourage et consultera toujours avant de prendre des décisions importantes. Cela est sa marque de commerce. Il est de plus grandement temps que nous ayons un premier ministre issu des régions afin que leurs priorités soient enfin prises en compte et surtout, avec la confiance de l’électorat que le PLQ a perdu au fil des ans, il sera plus facile de retrouver cette confiance avec un chef venant de l’extérieur du parti et qui n’est pas issu des gouvernements libéraux précédents. Si l’on veut du renouveau cela serait un très bon message à envoyer.
Il y a une chose qui doit nous interpeller avec Alexandre Cusson, c’est le fait qu’il est un homme qui de par son expérience est familier avec tous les types de dossiers avec lesquels un premier ministre doit composer chaque jour et c’est cela qui est important. Pour toutes ces raisons, mon choix c’est Alexandre Cusson comme chef du PLQ.
Gilles Bugeaud
Drummondville
