ÉQUITATION. Kim Picard continue de gravir les échelons dans le milieu de l’équitation western. La Drummondvilloise sera l’une des deux seules Québécoises à participer à la prestigieuse finale internationale de rodéo dans la discipline de la course de barils, du 17 au 19 janvier, à Oklahoma City.
C’est à la suite d’une saison 2019 exceptionnelle que Kim Picard s’est qualifiée pour cette compétition. Grâce à ses performances aux quatre coins du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, la jeune athlète a terminé en tête du classement canadien de l’Association internationale de rodéo professionnel (IPRA).
Sur la scène mondiale, Kim Picard occupe actuellement la quatrième position. Seules les détentrices des 15 premières places prendront part à ce championnat du monde de course de barils.
Pratiquant ce sport depuis l’âge de 6 ans, Kim Picard a fait l’acquisition de son cheval «Tiger» à l’âge de 20 ans, alors que celui-ci n’avait que 2 ans et sortait d’une courte carrière de course de vitesse. L’étudiante au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières a elle-même entraînée ce cheval pour en faire un champion de course de baril.
Une fois ses études terminées, la cavalière drummondvilloise souhaite partager sa passion pour les chevaux comme instructrice équestre dans son ranch bien à elle.
La course de barils
La course de barils est sans aucun doute la plus connue des épreuves du gymkhana, une discipline de l’équitation western. Trois barils sont disposés en triangle et le couple cheval-cavalier doit effectuer un parcours en forme de trèfle le plus rapidement possible. Une pénalité de cinq secondes est imposée si le concurrent renverse un baril. (JH)
