POLITIQUE. Pour une deuxième élection consécutive, le député sortant de Drummond, François Choquette, s’est vu décerner le titre d’écoleader par l’organisation GreenPAC pour l’ensemble de son travail en matière d’environnement, fait savoir un communiqué émis par son équipe de campagne électorale.
GreenPAC, selon son site web, est une «organisation non partisane à but non lucratif qui a pour objectif de nommer et de soutenir les leaders environnementaux de tous les principaux partis politiques, notamment en traduisant les préoccupations environnementales des Canadiens en mesures politiques».
M. Choquette fait partie d’une courte liste de 25 candidats reconnus pour leur bonne feuille de route comme défenseur de l’environnement. «C’est toujours flatteur de recevoir ce type de distinction. Par contre, il faut continuer le combat pour la justice climatique et sociale. Je compte bien continuer ce travail en compagnie de mes concitoyens», a-t-il commenté.
Celui qui agit à titre de président du Caucus multipartite sur les changements climatiques à la Chambre des communes dit s’inquiéter grandement de l’inaction des gouvernements précédents. «Les gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédés au cours des dernières années n’ont pas été à la hauteur de l’urgence climatique. Sous le gouvernement conservateur, le Canada est devenu le seul pays au monde à se retirer du protocole de Kyoto. De leur côté, les libéraux se contentent des mêmes cibles de réduction de GES adoptés sous l’ère Harper. Nous sommes loin d’une transition écologique», déplore-t-il.
Aux dires de celui qui sollicite un troisième mandat comme député de Drummond, la nouvelle économie environnementale est au cœur de la plateforme du NPD. «Notre région a la chance de compter sur des entreprises qui participent au développement d’une nouvelle économie environnementale. On n’a qu’à penser à Venmar et ses produits écoénergétiques ou à Girardin qui innove avec ses autobus électriques. Un gouvernement néo-démocrate encouragera ces fleurons de notre économie locale avec la création d’une banque canadienne pour le climat qui visera à stimuler les investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique», a ajouté M. Choquette.
