Lauzon : «J’y ai cru jusqu’à la fin»

Lauzon : «J’y ai cru jusqu’à la fin»
Avec son jeu inspiré match après match, Félix Lauzon a montré la voie à ses coéquipiers en séries éliminatoires. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. L’élimination des Voltigeurs est particulièrement difficile à avaler pour un guerrier de la trempe de Félix Lauzon. L’ex-capitaine des Tigres était déterminé à clôturer sa carrière junior en soulevant la coupe du Président.

Durant le parcours éliminatoire du bataillon drummondvillois, Lauzon a montré la voie à ses coéquipiers en se donnant corps et âme lors de chacune de ses présences sur la patinoire. Le joueur de centre de 20 ans a d’ailleurs terminé en tête des pointeurs de son équipe, sur un pied d’égalité avec Joseph Veleno.

«Je suis vraiment déçu. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire comme je me sens», a confié Lauzon en marge du gala de fin de saison des Voltigeurs, où il a été proclamé joueur défensif par excellence de la dernière saison.

«Quand je suis arrivé à Drummond, ce n’était pas pour perdre, a continué l’athlète originaire de Roxton Pond. Je n’avais qu’une seule idée en tête : c’était de gagner la coupe. J’y ai cru jusqu’à la fin. Même en prolongation dans le sixième match, j’étais sûr qu’on allait gagner. Et j’étais aussi convaincu qu’on allait gagner le septième match à notre retour devant nos partisans.»

Félix Lauzon a reçu le trophée du joueur défensif par excellence de la dernière saison chez les Voltigeurs des mains de l’entraîneur-adjoint Steve Bégin. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Bien qu’il s’explique encore mal ce qui a fait défaut dans la demi-finale face aux Mooseheads, notamment sur la route où la puissante offensive drummondvilloise a été réduite au silence, Lauzon refuse de mettre en doute les efforts et la force de caractère de ses coéquipiers.

«Les gars ont tout donné, mais les séries, ce n’est pas facile. Il faut composer avec les blessures et il faut avoir la chance de ton côté. On ne s’est pas rendu jusqu’au bout, alors il doit y avoir un petit quelque chose qu’on n’a pas fait comme il faut, mais je suis fier des gars pareil», a laissé entendre celui qui aura disputé 326 matchs en cinq saisons en carrière dans le circuit Courteau, en incluant les séries éliminatoires.

Prêt pour les pros

Durant le tournoi printanier, le trio que Félix Lauzon (17 points) complétait au centre du Terre-Neuvien Dawson Mercer (16 points) et du Russe Pavel Koltygin (14 points) a d’ailleurs été le plus constant chez les Voltigeurs.

«J’ai joué pendant toute l’année avec Dawson. Ce jeune-là n’a que 17 ans, mais il est déjà vraiment bon. Il va devenir un joueur incroyable. Il veut toujours marquer des buts. Des fois, un jeune va se contenter du minimum, mais lui, il en veut toujours plus. Je le poussais et il me poussait. C’était le fun de jouer avec lui», a lancé le spécialiste des mises en jeu.

«Quant à Pav, il a élevé son jeu d’un cran en séries, a-t-il ajouté. L’an passé, j’avais trouvé qu’il était dur à affronter dans la série Drummond-Victo. Il a réussi le même tour de force cette année.»

Maintenant que sa carrière junior est derrière lui, Félix Lauzon se dit prêt à faire le saut dans le hockey professionnel. Pour l’instant, aucune offre n’est toutefois sur la table.

«Je suis dans le néant. Il y a quelques universités qui m’ont approché, mais ce n’est pas mon premier plan. Dans le meilleur des mondes, je vise les professionnels. Je suis ouvert à un contrat à deux volets, dans la Ligue américaine et la ECHL. Peu importe la place, j’attends juste ma chance. Je vais me donner, comme je l’ai toujours fait», a conclu le fougueux attaquant de 5 pieds, 10 pouces et 186 livres.

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