De grandes ambitions pour le Cégep de Drummondville en 2019

De grandes ambitions pour le Cégep de Drummondville en 2019
La directrice générale Brigitte Bourdages voit grand pour l’année 2019. (Photo : archives - Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. À la suite d’une année 2018 bien remplie, la direction du Cégep de Drummondville se prépare pour 2019, une année qui pourrait être marquée par l’arrivée de nouveaux programmes d’études et de projets d’agrandissements.

Après avoir inauguré son Centre collégial d’expertise en gérontologie, la barre sera haute pour le Cégep de Drummondville, un établissement en constante progression depuis près d’une dizaine d’années.

Présentement, le collège compte 2450 étudiants et 475 employés, soit le plus grand nombre jamais accueilli depuis son ouverture en 1968. Avec 19 programmes et techniques offerts, le corps administratif souhaite continuer d’améliorer son offre et la qualité de ses services.

Pour ce faire, la direction compte consolider ses pôles d’excellences et peut-être même offrir de nouveaux programmes dès l’automne prochain.

Même si elle ne peut le confirmer pour l’instant, Mme Bourdages affirme qu’un programme de gérontologie et une technique de pharmacie – un projet exclusif au collège drummondvillois – pourraient éventuellement être offerts aux étudiants. «La demande est envoyée et on aimerait vraiment offrir ces deux programmes pour septembre prochain. On ne peut toutefois rien avancer pour l’instant, surtout dans le cas de la technique de pharmacie. Le problème, c’est qu’il n’existe pas de titre d’emploi au niveau du réseau de la santé au Québec. Toutes les provinces ont ce programme, sauf le Québec. Ce projet est d’ailleurs exclusif au Cégep de Drummondville, alors que nous avons reçu le mandat du ministère de créer ce programme. Par contre, il faut, avant tout, créer le type d’emploi», a-t-elle confié au journal L’Express lors de son entrevue.

De plus, un programme de comptabilité pourrait lui aussi faire son entrée au Cégep, ce qui viendrait compléter l’offre dans le pôle de l’industrie et commerce. «Nous avons besoin de nouveaux programmes, particulièrement dans ce domaine. Nous avons bien travaillé notre dossier et nous sommes confiants. Tout ce qui touche à la comptabilité et aux assurances est un peu moins couvert par le collège alors nous avons fait la demande», a ajouté Mme Bourdages.

Également, du côté des arts, les programmes seront retravaillés pour offrir des voies de sorties différentes, ce qui permettra aux étudiants de se diriger vers des milieux de travail plus variés. «On s’assure toujours de tester nos pratiques avant de les intégrer. C’est ce que nous avons fait dans le cas de nos programmes en arts qui permettront à nos étudiants d’élargir leurs horizons», a-t-elle expliqué.

Des travaux d’agrandissements imminents ?

Avec l’arrivée potentielle de nouveaux champs d’études, Brigitte Bourdages croit fermement que l’établissement pourra enfin atteindre la barre de 2500 membres, un nombre visé depuis longtemps par la direction.

Toutefois, l’atteinte de cet objectif pourrait nécessiter des travaux d’agrandissements. «C’est devenu un défi pour nous d’atteindre 2500 étudiants, et je pense sincèrement qu’on va y arriver. Par contre, éventuellement, on va devoir agrandir. Nous sommes déjà un peu à l’étroit alors nous allons devoir évaluer tout ça dès le début de la prochaine année pour voir ce qu’on peut faire dans la forme actuelle du collège», a admis la directrice générale.

Notons qu’une demande de hausse de devis a déjà été envoyée et que quelques possibilités d’agrandissements sont déjà envisagées.

Un nouveau plan stratégique

Dès l’automne 2019, les étudiants et employés du Cégep de Drummondville seront appelés à travailler de concert avec la direction pour élaborer le nouveau plan stratégique qui entrera en vigueur quelques mois plus tard.

D’ailleurs, celui-ci pourrait bien être teinté du précédent. «Le plan qu’on avait était ambitieux et visait l’inédit, la mise en valeur de notre personnel et le passage à l’ère numérique. Pour le prochain, nous devrons consolider notre virage numérique, travailler la sécurité numérique, revoir nos infrastructures, et plus encore. On veut assurer la pérennité de notre succès», a révélé Mme Bourdages.

Pour conclure, cette dernière est revenue sur l’approche humaine, l’une des clés du succès du Cégep, qui sera encore une fois mise de l’avant dans le plan stratégique. «Il y a une belle solidarité qui règne dans nos locaux. Notre dimension humaine est primordiale et elle fait partie de notre recette gagnante. Nous sommes en hausse depuis plusieurs années en grande partie en raison de cette approche», a-t-elle conclu.

 

 

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