GARAF et l’Issue souhaitent améliorer la communication chez les jeunes

GARAF et l’Issue souhaitent améliorer la communication chez les jeunes
Les élèves du programme GARAF ont participé à un jeu d’évasion à l’Issue dans le but de développer l’esprit de coopération. (Photo : Erika Aubin)

ÉDUCATION. Si GARAF, le groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune, a décidé de s’associer avec le jeu immersif l’Issue, c’est dans le but d’améliorer la communication entre les élèves, un aspect primordial dans ce programme particulier en environnement et conservation de la biodiversité de l’école Jean-Raimbault.

Depuis quelques années, Pablo Desfossés, fondateur du projet GARAF, et ses collègues ont remarqué que la communication chez les jeunes devenait de plus en plus difficile. De ce fait, ce sont les travaux d’équipe, un défi chez les élèves faisant partie du programme particulier, qui commencent à être problématiques.

«Je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause de la technologie qui occupe une place majeure dans leur vie, mais c’est comme si les jeunes n’arrivent plus à se parler, à coopérer et à régler leurs conflits. Depuis quatre ans, on tente par nos propres ressources d’améliorer la situation chez les élèves qui participent au programme GARAF, car ils doivent régulièrement travailler en équipe. Nous avons décidé de prendre les grands moyens avec l’Issue», a expliqué Pablo Desfossés, professeur de sciences à l’école Jean-Raimbault.

Les élèves du programme GARAF ont participé à un jeu d’évasion, une activité immersive qui demande un fort esprit de coopération. «Le groupe se retrouve confiné dans une pièce et ils doivent résoudre des énigmes et des missions s’ils veulent réussir le jeu. Évidemment, afin de consolider leurs apprentissages, nous avons fait un retour après l’activité. Ils doivent aussi faire une introspection sur leur développement personnel et social», a ajouté M. Desfossés. L’enseignant a bien l’intention de recommencer l’expérience avec ses élèves et d’améliorer la formule chaque année.

GARAF : plonger dans le concret  

Rappelons que GARAF, fondé il y a maintenant 18 ans, est un projet scolaire par lequel les jeunes sont appelés à exécuter diverses actions ayant des retombées environnementales et, du même coup, contribuer à l’avancement des recherches.

«Je considère GARAF comme une microentreprise qui offre des services en environnement, mais les “employés” sont des jeunes en apprentissage. On reçoit de vrais mandats, souvent de la part de la Ville de Drummondville ou d’entreprises. On place les étudiants dans des situations concrètes afin de mobiliser leurs apprentissages. Évidemment, chaque mandat que j’accepte doit, de prime abord, avoir un volet éducatif», a décrit le fondateur du programme scolaire.

Alors que GARAF est spécifique à l’école Jean-Raimbault, l’Opération PAJE, un dérivé du programme, prend place dans plusieurs écoles de la CSDC et même de la province.

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