TÉMOIGNAGE. Lundi dernier dans le secteur Saint-Nicéphore, un drame conjugal a fait deux morts, Nathalie Blais, la victime, et Pierre Chaperon, qui se serait suicidé et qui est le principal suspect dans cette histoire. L’Express a appris que M. Chaperon aurait déjà menacé «de tirer» sur ses employeurs de l’époque.
Un des anciens collègues de travail de M. Chaperon est entré en contact avec L’Express cet après-midi afin de relater une histoire violente l’impliquant. À l’époque, M. Chaperon travaillait chez Teinturier Élite, à Drummondville.
«Les Morissette (ses employeurs), je vais aller les tirer. Mes carabines sont dans la valise de ma voiture», étaient les mots de Pierre Chaperon lancés à un de ses collègues de travail dans les années 2000. Celui-ci, effrayé, a décidé d’alerter ses supérieurs de ces propos agressifs.
«Je me rappelle qu’il avait ensuite fait une dépression et qu’il avait perdu son permis d’armes à feu pour au moins un an. Je ne le connaissais pas beaucoup, car je n’étais pas sur le même quart de travail que lui, mais il était spécial», a raconté cet ancien collègue qui a demandé l’anonymat.
Vérification faite, L’Express s’est vu confirmer que M. Chaperon a fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction d’armes à feu en 2001 après une requête formulée par la Sureté municipale de Drummondville, comme on l’appelait à cette époque.
