«On ne laissera plus quelqu’un de l’extérieur s’occuper de nos affaires à 100%»

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Par Jean-Pierre Boisvert
«On ne laissera plus quelqu’un de l’extérieur s’occuper de nos affaires à 100%»
Un des effets holographiques du Village invisible (Photo : Gracieuseté)

«On ne laissera plus quelqu’un de l’extérieur s’occuper de nos affaires à 100%».

C’est la leçon que dit avoir apprise le Village québécois d’antan par la voix de Martin Champoux, directeur des communications, du marketing et du développement au Village québécois d’antan. Le litige est que le Village invisible est l’objet d’une poursuite de 620 000 $ par le consortium formé d’une entreprise de Magog, Novom Networks, et d’une autre de Québec, 7e sens (voir autre texte).

Martin Champoux

Le VQA, considérant ne pas avoir reçu les services attendus de la part de ces deux firmes, notamment en raison d’une technologie non-fonctionnelle, a résilié le contrat, ce qui, selon la partie demanderesse, a été fait sans justification.

 

«On va se défendre vigoureusement, promet M. Champoux. On a subi des pertes d’argent considérables en raison du mécontentement des gens. Je ne dévoilerai pas de chiffres pour le moment car nous avons à évaluer les dommages que cela nous a causés. Nous avons une réputation à défendre et ce qui a été présenté ne rencontrait pas nos critères. Pour ce qui est de l’aspect légal, c’est notre procureur Me Serge Bernier qui va s’en occuper».

Le porte-parole du VQA souligne que son organisme a tenté d’en venir à une entente avec le consortium au cours de l’été. «Le mécontentement a été perceptible durant tout l’été. D’une semaine à l’autre, les commentaires étaient toujours négatifs. On leur a donné des deuxièmes chances. Dans cette aventure-là, on a appris. On ne laissera plus quelqu’un de l’extérieur s’occuper de nos affaires à 100%», a-t-il affirmé.

L’Express a tenté de parler au directeur général Guy Bellehumeur, comme l’a fait le journal La Tribune la veille, mais le VQA a plutôt délégué M. Champoux pour s’adresser aux médias locaux.

Bien que le VQA soit une entité indépendante, la Ville de Drummondville demeure un partenaire important, par le biais d’une subvention récurrente d’environ 200 000 $ par année.

Invité à réagir, le maire Alexandre Cusson a d’abord signifié qu’il n’entendait pas commenter une cause qui est devant les tribunaux, mais il a dit comprendre la décision des administrateurs du Village d’intervenir là où quelque chose ne fonctionne pas.

«Je suis moi-même allé au Village invisible et je suis parti après 20 minutes, tout simplement parce que ça ne fonctionnait pas. Je comprends le VQA; il faut le dire lorsqu’on n’est pas satisfait». Quant aux frais d’avocats qui risquent de s’allonger, Alexandre Cusson a rétorqué que «comme dans tout procès, il y a rarement des gagnants…»

Réaction de la Ville

Bien que le VQA soit une entité indépendante, la Ville de Drummondville demeure un partenaire important, par le biais d’une subvention récurrente d’environ 200 000 $ par année.

Invité à réagir, le maire Alexandre Cusson a d’abord signifié qu’il n’entendait pas commenter une cause qui est devant les tribunaux, mais il a dit comprendre la décision des administrateurs du Village d’intervenir là où quelque chose ne fonctionne pas.

«Je suis moi-même allé au Village invisible et je suis parti après 20 minutes, tout simplement parce que ça ne fonctionnait pas. Je comprends le VQA; il faut le dire lorsqu’on n’est pas satisfait». Quant aux frais d’avocats qui risquent de s’allonger, Alexandre Cusson a rétorqué que «comme dans tout procès, il y a rarement des gagnants…»

 

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