Négociations entre la Ville et ses pompiers : la 2e offre est refusée

Les membres du syndicat des pompiers de Drummondville ont rejeté dernièrement la nouvelle offre déposée par la Ville

«Cette deuxième offre ne contenait pas de majoration de salaire mais seulement des réaménagements sur le normatif», a confirmé à L’Express Normand Pelletier, porte-parole du Regroupement des pompiers de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC).

Dans ces circonstances, selon le porte-parole syndical, l’affaire se retrouvera devant un comité d’arbitres le 5 octobre. «Les arbitres devront obligatoirement rendre une décision le 16 février. Ce sont eux qui vont trancher», a expliqué M. Pelletier. Ce tribunal aura le loisir de convoquer les parties et de voir ce qui accroche dans les négociations.

Ce qui est particulier, selon Normand Pelletier, c’est que le différend entre la Ville de Drummondville et ses pompiers est le premier, sinon l’un des premiers au Québec, à être gérer dans le cadre de la nouvelle loi.

Pour cette raison, l’UMQ (Union des municipalités du Québec) veut suivre de près le déroulement de ce processus en vertu du nouveau mécanisme (article 28 de la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal) et elle a délégué un avocat à cette fin. «Cet avocat n’est aucunement lié à l’équipe de négociateurs de la Ville», a assuré Francis Adam, directeur général de la Ville de Drummondville.

Le syndicat des pompiers de Drummondville comprend 18 membres permanents et 50 autres à temps partiel.

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