La vague parfaite est à Drummondville

La vague parfaite est à Drummondville
Le wakesurf est facile à apprivoiser. En quelques minutes

TESTÉ POUR VOUS. Je ne suis pas un amateur de soleil. Je ne suis pas non plus un poisson dans l’eau, mais quand on amalgame le sport et le plaisir, je deviens tout à coup intéressé à sortir de ma zone de confort. À la suite de ma rencontre avec l’équipe de Evo Surf de Drummondville, j’ai soudainement un sentiment de vacances et le goût de me prélasser au soleil.

Evo Surf est une école de wakesurf fondée par trois amis passionnés de ce sport qui gagne à être connu. Dominic Desrosiers, Charles-Étienne Cormier et Patrick Boudreau sont les copropriétaires instructeurs de l’entreprise qui se situe au 4938 boulevard Allard, à même le Club chasse & pêche de Drummondville. Le wakesurf est un sport nautique qui se pratique à la remorque d’un bateau et sur une vague formée par l’embarcation.

Le quai, facile d’accès, me conduit à un superbe bateau tout neuf, un Mastercraft X20, spécialement conçu pour le wakesurf. Confortablement assis, on s’engage lentement sur le plan d’eau drummondvillois qui fait environ 8 km, une distance parfaite pour rider. Du même coup, Patrick Boudreau m’explique le type de planche utilisée selon le poids et l’expérience du participant. Tout en naviguant en aval, le pilote du bateau, Charles-Étienne Cormier, m’informe que le bateau est en train de se remplir d’eau. N’ayez crainte, c’est normal! «La morphologie de l’embarcation nous permet d’être lourd et plus enfoncé dans l’eau. Pour ajouter du poids, on ouvre des valves afin de laisser entrer plus de 900 kg (2000 lb) d’eau dans la coque. Ça aide à former une belle vague», a-t-il expliqué. De plus, un mécanisme sous l’embarcation permet à un panneau de former la vague nécessaire à la pratique du wakesurf.

«C’est la folie. C’est beaucoup plus familial et moins exigeant que le wakeboard. On a des participants âgés entre 5 et 70 ans. Ça s’apprend bien. Ce qui est surprenant, c’est de voir que notre clientèle provient surtout de l’extérieur de la ville. Pas besoin de faire des heures de route pour essayer ce merveilleux sport qui gagne à être connu au Centre-du-Québec», confie M. Desrosiers.

Patrick enfile sa veste de sauvetage et se lance à l’eau. Il m’explique les différents trucs principaux à retenir afin de pouvoir sortir de l’eau et de surfer sur la vague artificielle. Par la suite, au son de sa musique préférée, il effectue quelques figures afin que je puisse voir le résultat final. Ça semble facile… pour lui!

Mon tour arrive. Ce que je crains le plus, c’est la température de l’eau qui atteint seulement 73 degrés Fahrenheit. Les trois amis fondateurs, sourire aux lèvres, me confirment que le choc thermique ne dure que quelques (longues!) secondes. Finalement, ce n’est pas si mal. Je dirais même que l’eau était bonne. Je prends la position de départ, les pieds sur la planche. Le bateau accélère à un maximum de 17 km/h. Je peux sentir la traction, mais mon inexpérience et le manque d’équilibre m’envoie directement dans l’eau. On recommence et de nouveau je visite le plan d’eau. Après quelques essais, et un bouillon, je parviens à sortir de l’eau et à maintenir de peine et de misère la position. Même résultat, je coule. Après une pause bien méritée, je retourne dans l’eau pour tenter de vaincre la vague. Je sens que ça approche, mais il me manque un petit quelque chose. Ma persévérance finit par payer. Le bateau me tire, je monte sur la vague, j’adopte la position optimale et enfin je surfe. La planche glisse sur l’eau, je suis en mesure de contrôler mes mouvements, un peu, et je m’amuse. Je parviens même à rétablir mon équilibre après avoir basculé de tous les côtés. Je pousse l’audace jusqu’à lancer la corde afin de vraiment surfer seul sur la vague. C’est là que tout a été gâché après 20 secondes de bonheur, c’était ma dernière chute. C’est à ce moment, une fois remonté à la surface, que j’ai lancé aux copropriétaires: «Je vais me retirer dans la gloire. Je suis brûlé, je monte dans le bateau.»

L’expérience a été tellement agréable que j’ai réussi à convaincre mes collègues de travail d’aller passer trois heures sur l’eau avec Evo Surf qui offre plusieurs forfaits adaptés aux besoins des gens et qui aimeraient vivre une expérience différente.

Pour tous les détails, visitez www.evowakesurf.com

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