Le cavalier urbain de Victo condamné à 8891$ d’amendes

Le cavalier urbain de Victo condamné à 8891$ d’amendes
Jean Roy

CENTRE-DU-QUÉBEC. Le Victoriavillois Jean Roy, qu’on appelle aussi le cavalier urbain, a été condamné, en Cour municipale de Victoriaville, à des amendes (incluant les frais, frais du procès et la contribution) totalisant 8891 $.

L’homme de 55 ans contestait devant la Cour municipale pas moins de 30 constats d’infraction qui lui ont été signifiés depuis 2015.

 

 

La juge Martine St-Yves a fait connaître, le 19 mai, sa décision dans 28 dossiers. «Elle a prononcé 23 condamnations et 5 acquittements. Deux autres dossiers sont en délibéré. La juge doit rendre sa décision au début de juillet», a indiqué la procureure de la Ville de Victoriaville, Me Rosane Roy.

 

 

 

 

 

Le cavalier urbain été reconnu coupable de plusieurs infractions, lesquelles ne sont pas toutes reliées à son cheval.

 

 

 

 

 

Ainsi, Jean Roy est condamné notamment pour ne pas avoir nettoyé une place publique, pour avoir gêné la circulation et avoir refusé de quitter une propriété.

 

 

 

 

 

Le quinquagénaire a été trouvé coupable aussi d’avoir injurié un agent de la paix, d’avoir conduit un véhicule pendant une sanction, d’avoir remis en circulation un véhicule accidenté et de refus d’immobiliser son véhicule à la demande d’un policier.

 

 

 

 

 

Jean Roy est, de plus, pris en défaut pour avoir utilisé une laisse extensible pour chien, pour la présence de son chien laissé sans surveillance ou non attaché dans une place publique.

 

 

 

 

 

Enfin, il a été surpris en état d’ivresse ou en train de consommer des boissons alcoolisées dans un lieu public.

 

 

 

 

 

Réaction du cavalier urbain

 

 

 

 

 

«Ça n’a juste pas d’allure», a d’abord laissé tomber Jean Roy, joint au téléphone, vendredi matin, pour commenter la décision de la Cour municipale.

 

 

 

Questionné à savoir s’il songeait à interjeter appel, le Victoriavillois réfléchit plutôt à une autre option. «Je vais probablement poursuivre la Ville et la police, a-t-il laissé entendre. Je suis tanné de la situation. Je ne comprends pas pourquoi ils agissent de la sorte. Ils m’en veulent. On verra pour la suite.»

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