L’Ébénisterie David Langlois renaîtra de ses cendres

L’Ébénisterie David Langlois renaîtra de ses cendres
David Langlois

COMMERCE. Une semaine jour pour jour après l’incendie qui a complètement détruit deux commerces situés au 2240 route 122, à Saint-Cyrille, le propriétaire du bâtiment David Langlois est optimiste pour l’avenir malgré l’épreuve à laquelle il fait face depuis sept jours.

Rencontré sur les lieux du sinistre, M. Langlois était encore à fouiller dans les décombres afin de peut-être trouver des objets qui pourraient être récupérés.

«La dernière semaine n’a pas été facile, mais je suis incroyablement surpris par le support des gens autour de moi. Même mes compétiteurs m’offrent de l’aide, je n’en reviens pas. Le maire de Saint-Cyrille m’a aussi contacté. Les gens sont au-devant de mes demandes. On m’a offert des locaux, de l’équipement et beaucoup de support moral», a expliqué M. Langlois, émotif.

Les murs sont tombés, mais l’entreprise n’est pas fermée pour autant. Avec l’aide de sous-traitants, il parvient quand même à répondre à une demande. «Il y a des étapes de fabrication que je ne peux pas faire, mais l’assemblage et l’installation seront sous ma responsabilité. Les clients n’y verront presque pas de différence et en plus, ils sont compréhensifs et encore derrière moi. Je suis touché», a ajouté David Langlois.

Dans les prochaines semaines, il tentera de se reloger. «Ce n’est pas facile d’avoir une place qui respectera les normes, car il y a plein de petits détails spécifiques à l’opération d’une ébénisterie. Ici, j’avais fait le tour avec le préventionniste du service incendie et toutes les petites demandes avaient été corrigées et respectées», a commenté M. Langlois.

Le bâtiment d’environ 930 m² (10 000 pi²) devrait être reconstruit au même endroit. «J’ai des plans dans la tête. Ça n’aura plus l’air d’une «shop». Je veux créer un commerce plus accueillant et à mon image», a ajouté l’ébéniste de 38 ans.

David Langlois est dans le domaine de l’ébénisterie depuis 20 ans. Il a travaillé comme employé à ses débuts après avoir reçu son diplôme de l’École du meuble à Victoriaville. Par la suite, il est devenu travailleur autonome. «J’avais une ébénisterie, mais en location. J’ai ensuite pu acheter un fonds de commerce à Saint-Nicéphore pour finalement m’installer ici (sur la route 122) en 2011 en tant que propriétaire unique», a-t-il raconté, les mains noircies par la suie des décombres.

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