SANTÉ. Les médecins de Drummondville ont la ferme volonté de prendre en charge toute la clientèle orpheline inscrite au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) d’ici la fin de 2017.
Les discussions en cours se centrent sur la façon dont les médecins de la Clinique des urgentologues pourraient venir soutenir leurs collègues oeuvrant au sein des groupes de médecine de famille (GMF). En clair, ils veulent attribuer un médecin à chacun des patients se retrouvant sur la fameuse liste.
«C’est donc dire que la Clinique des urgentologues, sous sa forme actuelle, est appelée à changer», indique Guillaume Cliche, conseiller aux communications au CIUSSS de la Mauricie-et-Centre-du-Québec.
À Drummondville, 13 609 patients sur les 100 650 admissibles ne sont pas inscrits auprès d’un médecin. C’est donc dire que 86,48 % de la population peut compter sur un médecin de famille.
«Drummondville est une des championnes en matière de prise en charge de la clientèle. Pour l’ensemble du territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec, on se situe à 83,04 %», expose-t-il.
Une fois bien ficelé, le projet devra être soumis à la direction du CIUSSS qui souhaite être un «partenaire» dans ce dossier, selon M. Cliche.
«On va tout faire pour que ça soit accepté, car ça s’inscrit dans les orientations du CIUSSS.»
Si l’objectif est de réduire à zéro la liste d’attente, il faut cependant savoir qu’il y aura toujours des patients orphelins.
«Certaines personnes ne sont pas inscrites au GAMF, car elles considèrent qu’elles n’ont pas besoin de médecin. Il faut aussi considérer les départs à la retraite des médecins», explique le conseiller en communication.
Nouveaux médecins
Par ailleurs, Drummondville accueillera six nouveaux médecins au cours de la prochaine année.
«Un a fait son entrée récemment tandis que les cinq autres seront embauchés à l’automne, une fois les examens complétés.»
Rappelons qu’en vertu de la Loi 20, les nouveaux médecins ont l’obligation de prendre en charge un minimum de 500 patients.
«Cela va donc venir soutenir les médecins dans leurs efforts de réduire le nombre de patients orphelins», laisse-t-il tomber.
