La folie du mini Nintendo s’empare de Drummondville

La folie du mini Nintendo s’empare de Drummondville
La Nintendo Mini-NES était fort attendue.

JEU VIDÉO. Si vous vouliez vous offrir la Nintendo Mini-NES, n’en cherchez plus. Il n’y en a plus!

Toutes les consoles disponibles dans les magasins à grande surface et d’électronique de Drummondville se sont envolées en quelques minutes, vendredi matin.

Au Walmart, où seulement 14 jeux garnissaient les tablettes, une dame est arrivée à minuit et demi pour s’assurer de ne pas repartir les mains vides. D’autres personnes se sont ajoutées tôt vendredi. C’est le cas de Vincent Dumaine.

«Je suis arrivé avec deux amis à 6 h et on était les cinquièmes. À 7 h, un employé a donné 14 coupons aux 14 premiers», indique-t-il.

Du côté du EB Games et de Best Buy, où l’inventaire est également à zéro, des dizaines de personnes attendaient impatiemment que l’horloge indique 9 h 30.

Le commerce Spoutnik était le seul à prendre des réservations. La première remonte à 121 jours!

«On en a au-dessus de 200. On n’en prenait plus depuis un mois», fait savoir le gérant.

Malgré tout, une file d’attente était visible du boulevard Saint-Joseph et de la rue Saint-Pierre, vers 8 h.

«J’allais mener ma fille à la garderie. J’ai décidé d’arrêter pour dire à ceux qui n’avaient pas de réservation, de quitter. Je ne voulais pas qu’ils aient froid pour rien. C’est vraiment une journée folle, le téléphone ne dérougit pas», expose le gérant qui a sacrifié sa console pour la faire tirer sur la page Facebook du magasin.

Il y en aura-t-il d’autres?

Pour les personnes qui auraient voulu offrir en cadeau la Nintendo pour Noël, elles auront une seconde chance dans quelques semaines, notamment au Walmart, selon un employé qui ne pouvait toutefois pas confirmer de date.

Chez Spoutnik, un deuxième arrivage est prévu pour le 13 décembre. Encore là, ces consoles seront réservées aux prochaines personnes inscrites sur la liste de réservation.

«On nous dit qu’à la fin janvier ou au début février, nous en recevrons d’autres. Je crois qu’après ça, nous serons en mesure de prendre le contrôle et de pouvoir en avoir en "stock"», laisse entendre le gérant, qui déconseille fortement de s’en procurer sur les sites de revente.

«Ce matin déjà, les prix affichaient 800 $, même 1000 $ et plus. Ça vaut la peine d’attendre quelques mois et payer à 80 $», affirme-t-il.

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