Les automobilistes relativement courtois envers les cyclistes à Drummondville

Les automobilistes relativement courtois envers les cyclistes à Drummondville
Le 10 juin dernier

DRUMMONDVILLE. Quelques mois après l’entrée en vigueur de nouvelles mesures visant à protéger les cyclistes, le président du club de vélo Les Cyclophiles de Drummondville, Nicolas Pearson, remarque que les automobilistes sont plus que jamais sensibles à la vulnérabilité des cyclistes.

Le 10 juin dernier, le ministère des Transports a modifié le Code de la sécurité routière. Un nouveau règlement prévoit qu’un conducteur d’un véhicule doit ralentir et garder une distance raisonnable d’un mètre lorsqu’il dépasse un cycliste dans une zone de 50 km/h ou moins. Dans une zone de plus de 50 km/h, la distance à respecter est plutôt d’un mètre et demi.

Cela fait plus de 25 ans que Nicolas Pearson arpente les routes de la région à vélo. «Quand j’ai commencé à 17 ans, je dirais qu’une voiture sur deux frôlait pratiquement mon vélo», se rappelle le cycliste. Maintenant, celui-ci affirme que ces cas se font de plus en plus rares, bien qu’il lui arrive encore de sentir un danger à l’occasion. «Avec le nombre de voitures que l’on croise lors d’une randonnée de plusieurs kilomètres, il arrive de se faire klaxonner, mais c’est rare. Je dirais que 99 % des automobilistes respectent les distances», précise M. Pearson.

Si le règlement est respecté à Drummondville selon l’amateur de vélo, celui-ci devrait par contre être révisé de manière à pénaliser non-seulement les automobilistes, mais aussi les cyclistes. «C’est dommage, car les vélos et les automobiles partagent la route. Il ne faut pas mettre le blâme seulement sur les conducteurs, il y a aussi des cyclistes aux tendances rebelles», fait remarquer Nicolas Pearson.

Le nouveau règlement oblige également les occupants d’un véhicule qui ouvrent leur portière de s’assurer de pouvoir le faire sans danger, sous peine d’amende. Il n’est pas rare qu’un cycliste soit happé par une portière lorsqu’il se déplace à vélo. En 2014, seulement à Montréal, il y aurait eu environ trois incidents de ce genre chaque semaine. Selon le M. Pearson, l’amende ne revient pas dans tous les cas au conducteur du véhicule.

Le club de vélo de Drummondville, qui regroupe environ 130 membres, prend les mesures nécessaires pour éviter tout genre d’accidents. «On roule en groupe de sept à dix cyclistes. Pour les automobilistes, c’est plus facile à voir qu’une seule personne sur le bord de la route, je crois. On prévoit aussi nos déplacements en fonction du coucher du soleil», précise en terminant le président du club.  

 

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