ÉCONOMIE. Les propriétaires du Domaine Talbot espèrent ajouter 20 à 30 résidences à leur développement résidentiel sur la rue Dechantal à Saint-Lucien.
La portion de la rue Dechantal que souhaite aménager Claude Talbot, l’un des propriétaires du Domaine Talbot, est classée agricole, mais il travaille avec la municipalité de Saint-Lucien pour permettre le changement de zonage.
Situé près de l’église et de l’école primaire, le développement résidentiel permettrait de «redonner vie» à la municipalité rurale et «attirer les jeunes familles».
L’adoption du Schéma d’aménagement et de développement révisé de la MRC de Drummond, qui a jusqu’au 31 décembre 2016 pour l’adopter, pourrait permettre au Domaine Talbot d’obtenir le changement de zonage. Le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire devrait également donner son aval à la MRC. Le Schéma d’aménagement et de développement est entré en vigueur le 23 février 1988. «Tous les villages environnants sont en plein développement. C’est à notre tour. Il faut un cœur à ce village qui est parsemé de domaines», croit M. Talbot.
Projet familial
Claude Talbot travaille sur ce projet à la demande de son père, Paul-Émile Talbot, 84 ans, qui vit et a vécu à Saint-Lucien. La famille Talbot a des racines profondes dans la municipalité.
Les propriétaires du Domaine Talbot, qui compte 58 résidences, discutent de leur projet avec les élus de la municipalité de Saint-Lucien, qui font des représentations auprès de la MRC.
Claude Talbot voudrait, dans un deuxième temps, développer une piste cyclable et ajouter un parc près du développement résidentiel. «L’arrivée des enfants à Saint-Lucien assurerait l’avenir de l’école et l’ajout d’un gymnase», pense-t-il.
Le Domain Talbot s’est agrandi pour la dernière fois en 1997. Deux ans plus tard, tous les terrains avaient trouvé preneur.
