Elle court malgré le cancer

Elle court malgré le cancer

«J’ai appris il y a un peu plus d’un an que j’ai un cancer et je n’ai jamais cessé de courir. Ma bonne forme physique fait en sorte que mon corps répond bien à la médication.»

Ce commentaire a été émis par Marie-Michèle Paquet, une coureuse qui a participé, dimanche matin, à la course Cours Toutoune de 3 ou de 6 km à laquelle ont participé plus d’une soixantaine de personnes.

Cet événement a été organisé par la boutique Zone Course basée au centre-ville de Drummondville.

Peu avant le coup d’envoi de l’activité, Geneviève Gagnon, l’instigatrice du mouvement Cours Toutoune qui a pris son envol sur les réseaux sociaux, a pris soin de s’adresser aux coureurs présents pour leur parler des bienfaits de l’activité physique.

«Mon objectif est d’encourager le plus de gens possibles à se prendre en main et à bouger. Les hôpitaux sont pleins. Prenons notre santé en main pour le bien de la société et pour notre qualité de vie», a-t-elle exprimé.

Force est de constater que son message a été entendu par de nombreuses personnes en province, car la page Facebook de la principale intéressée compte plus de 50 000 abonnés.

«Partout où je passe, peu importe la ville au Québec, j’entends des témoignages fort touchants qui me poussent à continuer. Des gens qui ont perdu des dizaines de livres, qui n’ont plus besoin de médicaments parce qu’ils ont pris leur santé en main, des gens qui demeurent actifs malgré une maladie… c’est souvent très touchant», a partagé Mme Gagnon à L’Express.

D’ailleurs, une Drummondvilloise a reçu une salve d’applaudissements en confiant que la course lui avait fait perdre 70 livres en quelques mois et une autre, Marie-Michèle Paquet, a révélé lutter contre un cancer.

«J’ai un cancer et je cours quand je peux. Mon médecin m’a dit que je ne guérirai pas. Mais de mois en mois, je fais mentir les pronostics parce que je fais attention à moi. Je vous le dis : prenez soin de votre santé, c’est tellement important. De mon côté, je me souhaite de courir auprès de vous encore plusieurs mois…», a-t-elle exprimé, la voix cassée.

Selon Sylvie D’Amour, copropriétaire de Zone Course, ce genre de témoignage s’avère une véritable bougie d’allumage pour bien des gens.

«La course à pied a changé la vie de bien des gens. À l’occasion, on organise des activités de la sorte pour favoriser la solidarité. C’est apprécié!»

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