Grégoire : «Je me vois comme en audition»

Grégoire : «Je me vois comme en audition»
Jean-François Grégoire (Photo TC Media – Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Au cœur du tumulte qui secoue les Voltigeurs depuis quelques semaines, Jean-François Grégoire s’amène comme un véritable vent de fraîcheur à Drummondville. Le nouvel entraîneur-associé, qui dirigera l’équipe en partenariat avec l’entraîneur-chef par intérim Dominic Ricard au sein d’un triumvirat complété par Jonathan Lessard, veut prouver qu’il possède l’étoffe pour devenir l’homme de confiance des Voltigeurs.

«Je ne serai pas entraîneur-chef, mais j’aurai les mêmes responsabilités que si je l’étais. Ça représente un défi intéressant. Je me vois comme en audition. D’ici la fin de la saison, j’entends démontrer que je suis l’homme de la situation», a lancé Grégoire en marge d’une conférence de presse tenue lundi soir, au Centre Marcel-Dionne.

Jouissant d’une feuille de route bien garnie dans les cercles du hockey, Grégoire se décrit comme un entraîneur rigoureux, mais aussi un bon pédagogue.

«Pour connaître du succès au hockey, je suis d’avis que ça prend une bonne structure. Je suis un coach de rigueur, mais aussi un bon communicateur. En tant que père de jeunes du même groupe d’âge, je sais que les joueurs de la LHJMQ ont besoin de beaucoup de communication», a-t-il expliqué.

Après une solide carrière dans les rangs professionnels mineurs, Grégoire a rapidement attrapé la piqûre du coaching. Avant que Dominic Ricard ne le contacte il y a quelques jours, l’homme de 42 ans en était à sa deuxième saison comme entraîneur-adjoint chez le Titan d’Acadie-Bathurst.

«Comme coach, mon objectif est d’apprendre de nouvelles choses chaque jour afin de devenir meilleur. Chez le Titan, je suis allé à l’université du hockey auprès de Mario Pouliot. C’est un entraîneur très bien structuré. On a la même façon de voir le hockey, mais il m’a fourni des outils supplémentaires.»

Au cours des dernières années, Grégoire s’est également fait connaître à la tête d’une réputée école de hockey de Sherbrooke. Il a d’ailleurs enseigné à Frédéric Aubé et Mathieu Sévigny, deux athlètes qu’il retrouvera chez les Voltigeurs.

«Plusieurs joueurs élites sont passés par chez nous. C’est une fierté. Ma force, c’est de travailler avec eux sur des exercices qu’ils vont revoir en situation de match.»

Fier paternel

En s’amenant à Drummondville, Grégoire se rapproche aussi de sa famille. L’un de ses fils, Thomas, évolue d’ailleurs à la ligne bleue du Phoenix de Sherbrooke.

«Thomas est un défenseur intelligent qui bouge bien la rondelle. Son sens du hockey, c’est son outil premier. À 17 ans, il n’a pas encore atteint sa maturité physique, mais il joue déjà dur», a raconté le fier paternel, qui sera impliqué dans trois duels Voltigeurs-Phoenix d’ici la fin de la saison.

Son autre garçon, Jérémy, effectue quant à lui ses débuts professionnels au sein du club-école du Canadien de Montréal, à Terre-Neuve. L’attaquant de 20 ans a fait ses classes avec les Saguenéens de Chicoutimi et le Drakkar de Baie-Comeau.

«Jérémy a mis beaucoup d’efforts pour arriver où il est aujourd’hui, mais ce n’est pas fini. Actuellement, il apprend à devenir un joueur professionnel. Il apprend sur la glace, où le jeu est très structuré, mais aussi en dehors. Il ne fait que commencer le processus pour devenir un joueur du Canadien.»

Jean-François Grégoire

– Dirige une école de hockey à Sherbrooke depuis 2009

– A été entraîneur-adjoint du Titan d’Acadie-Bathurst (2014-2015)

– A été directeur du recrutement de la LHJMQ (2011-2014)

– A été directeur général du Saint-François de Sherbrooke (2008-2011)

– A fait carrière comme joueur dans les rangs universitaires, seniors et professionnels mineurs (1993-2008)

– A évolué comme attaquant dans la LHJMQ à Granby, Shawinigan et Saint-Hyacinthe (1989-1993)

– Est le fils de Jacques Grégoire, ancien entraîneur-chef dans la LHJMQ

– Est le père de l’attaquant Jérémy Grégoire et du défenseur Thomas Grégoire.

À lire également :

Verrier réitère son appui à Ricard

Ricard : «Chacun va utiliser ses forces»

Partager cet article