Drummondville LE show : un spectacle de qualité

Drummondville LE show : un spectacle de qualité
Les Trois Accords. (Photo : Photo archives, Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Tous réunis pour le même spectacle, les artistes d’origine drummondvilloise ont offert une performance à saveur locale aux courageux qui ont bravé la pluie et l’heure tardive (voir autre texte à venir), dimanche soir, au parc Woodyatt, pour Drummondville LE show.

Plusieurs photos à voir ici

Passant de l’humour de Ronnie (personnage de Daniel Lemire) aux interprétations musicales de Renée Martel, Brigitte Boisjoli, Stéphanie Bédard et des Trois Accords (entre autres) tout en visitant l’univers de Michel Lauzière qui a exposé ses inventions au grand public, cette prestation avait de quoi plaire au plus grand nombre.

Gregory Charles y a également été d’une composition intitulée «Le blues de Drummondville», qui a plu à la foule.

De son côté, l’auteur-compositeur-interprète Dominiq Hamel s’est souvenu du temps passer plus jeune au parc Woodyatt.

«Je jouais de la guitare sur le bord du Saint-François. J’ai eu mes premiers amours, des discussions philosophiques sur l’île aux fesses. Ça me touche beaucoup d’être ici devant vous pour jouer dans mon bon vieux parc», a-t-il affirmé à la foule entre ses deux interprétations.

À l’animation, Louis Morissette n’a pas manqué de replonger à son tour dans les souvenirs de ses aventures drummondvilloises pour démontrer qu’il appartient bel et bien à cette ville.

«Drummondville, c’est la ville où tout est voltigeur. L’équipe de hockey, de football (cégep), la ferme et le camping. Le voltigeur, c’est le petit soldat qui se fait tuer quand ça commence, c’est nous autres ça!», a par la suite lancé l’humoriste, récoltant plusieurs rires.

Ce dernier croit également que sa ville a bien vieilli et qu’elle n’a ainsi plus rien à envier à ses voisines.

«Perdu entre Montréal et Québec? Non, c’est le meilleur des deux mondes! Nous ne sommes pas aussi fendants que les gens de Montréal et pas aussi complexés que les gens de Québec. Coderre, Labeaume… Nous autres aussi nous l’avons notre petit maire bedonnant», a-t-il ajouté, se permettant de blaguer à propos du maire Cusson, qu’il a rencontré à l’époque du secondaire au Collège Saint-Bernard.

Avant de céder le micro aux autres artistes, Morissette a terminé son numéro en confirmant à la foule que la poutine est une invention drummondvilloise, point final.

De son côté, Brigitte Boisjoli a tenu à souligner son passage de six années aux Légendes fantastiques, en jouant aux côtés de Michel Cusson, l’homme qui l’a recrutée à l’époque.

Quelques mixes

Réunion au sommet entre les artistes locaux, la représentation aura donné des duos intéressants, dont un entre Renée Martel et les Trois Accords. Stéphanie Bédard et Brigitte Boisjoli se sont également échangé les paroles d’une chanson, sans oublier Louis Morissette qui a dansé avec la troupe Mackinaw.

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