Julie Lambert réalise une œuvre pour l’exposition Germaine Guèvremont et le Survenant

Julie Lambert réalise une œuvre pour l’exposition Germaine Guèvremont et le Survenant
Détail de l’œuvre <@Ri>Le Survenant : espoir ou menace<@$p> de Julie Lambert.

ARTS VISUELS. Un nouveau projet pour l’artiste Julie Lambert débute au Biophare, musée situé à Sorel-Tracy, où se déroule l’histoire du Survenant de Germaine Guèvremont.

C’est à la suite de son passage au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, avec son projet CHAOS, que la commissaire Chantal Séguin a choisi Julie Lambert comme artiste toute désignée pour réaliser la portion art visuel du projet d’exposition sur l’œuvre romanesque de Germaine Guèvremont.

«J’ai eu la première demande de Chantal Séguin en novembre 2014 indiquant qu’elle recherchait une artiste sensible autant à la nature qu’à la littérature et capable d’interpréter différents niveaux de lecture. J’ai accepté sans hésitation malgré les différents projets déjà entrepris, car je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité de participer à une exposition itinérante d’envergure ayant un parcours qui se prolongera pendant plusieurs années», de préciser Julie Lambert.

En effet, après le Biophare de Sorel, l’exposition Germaine Guèvremont et le Survenant se déplacera ensuite au Musée régional Vaudreuil-Soulanges, au Musée Louis-Hémon à Péribonka, à la Bibliothèque Gabrielle-Roy à Québec ainsi qu’au Musée Saint-Boniface au Manitoba. Des pourparlers sont même en cours pour déplacer l’exposition jusqu’en France où l’œuvre de Germaine Guèvremont a connu un grand succès.

Le duel Amour-Liberté

Julie Lambert y offre une lecture encore une fois toute personnelle sur l’éternel duel entre Amour et Liberté, soit six œuvres autoportantes symbolisant les trois principaux couples du roman Le Survenant. Une interprétation des thèmes de l’enracinement, de la survivance et de la survenance y sont abordés.

L’œuvre visuelle de Julie Lambert intitulée Le Survenant : espoir et menace complète l’exposition sur la carrière journalistique et romanesque de Germaine Guèvremont. Des archives, des extraits de la série télévisuelle des années 1950 et quelques artéfacts provenant du film d’Érik Canuel tourné en 2005 sont également mis en scène. Ce projet a été réalisé par Anne-Marie Dulude, biologiste responsable du contenu au Biophare.

L’exposition se tient jusqu’au 20 décembre.

Pour plus d’informations : www.biophare.com .

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