Mission Jeunesse : le défi de la Fondation pastorale du diocèse de Nicolet

Mission Jeunesse : le défi de la Fondation pastorale du diocèse de Nicolet
Denis Labranche

DRUMMONDVILLE.Jésus n’est pas à la mode chez les ados. Même si ce superstar de la vie spirituelle a été le premier à transmettre des valeurs auxquelles adhère la jeunesse en général, le défi n’en est pas moins grand pour la Fondation pastorale du diocèse de Nicolet qui en fait une priorité parmi les missions qu’elle s’est données en 2015.

Transmettre la foi, c’est le thème de la collecte 2015 de la fondation diocésaine qui a été lancée aujourd’hui à l’Église Saint-Pierre où étaient réunis Mgr André Gazaille, évêque de Nicolet, Denis Labranche, directeur général de la fondation, et Sylvain St-Arnaud, agent de pastorale pour la paroisse Bon-Pasteur.

«Jésus est un sujet tabou chez les jeunes, il n’est pas dans leurs conversations», reconnaît M. St-Arnaud. «Mais je dois dire que je suis témoin de belles choses. Je vois que des jeunes ont besoin de parler, surtout lorsqu’ils connaissent des problèmes d’ordre familial. Je constate qu’ils découvrent de plus en plus les bienfaits de la vie intérieure et qu’ils ont le goût d’aller plus loin, de bâtir un monde meilleur. Ceux qui se lèvent sont solides. Moi, je ne leur impose rien. Je les laisse venir à moi et, si je sens une ouverture, je leur en parle», confie M. St-Arnaud.

«C’est à nous de passer le témoin, un peu comme dans une course à relais qui se poursuit depuis des siècles», illustre Mgr Gazaille. «La mission de la fondation permet à la foi chrétienne de se transmettre de génération en génération, grâce des actions concertées qui nécessitent de la formation, du leadership et des ressources matérielles».

Denis Labanche a pour sa part tenu à rappeler que la raison d’être de la Fondation pastorale, c’est la promotion, le maintien et le développement des activités pastorales dans tout le diocèse. «Les sommes recueillies servent exclusivement à la pastorale. En aucun temps, elles ne servent à réparer des clochers ou à payer des factures de chauffage», a-t-il précisé.

Selon lui, la campagne de l’an dernier a permis de récolter 211 981 $. Avec d’autres formes de dons, cela a porté les revenus, en 2014, à un total de 282 442 $. En contrepartie, la Fondation pastorale a soutenu différents projets à hauteur de 324 533 $.

Parmi les secteurs de la pastorale diocésaine, celui de la mission jeunesse a reçu un soutien à la hauteur de sa priorité, alors que ses projets ont obtenu un appui d’environ 100 000 $ l’an dernier. La mission jeunesse vise en particulier les adolescents et les jeunes adultes, dans la tranche d’âge de 15 à 35 ans.

L’objectif de 2015 est fixé à 225 000 $. Les moyens de faire un don sont variés: on peut d’abord répondre à la sollicitation postale qui sera acheminée à tous les donateurs et à tous les domiciles. Le dépliant permet aussi de s’inscrire comme donateur mensuel, ce qui assure des revenus plus stables à la Fondation pastorale. On peut par ailleurs se rendre sur le site diocésain (http://www.diocesenicolet.qc.ca/dons/fond.php) et faire un don sécurisé en ligne.

«Faisons en sorte que la course de la foi chrétienne se poursuive chez nous, au Centre-du-Québec», suggère l’évêque de Nicolet. «Nous sommes la seule bible que le monde lit encore. Nous sommes le dernier message de Dieu écrit en actes et en paroles. Comme baptisés, je crois que nous sommes toujours interpelés par ce texte, des centaines d’années plus tard. C’est de nous qu’il est question».

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