La course: une histoire de famille!

La course: une histoire de famille!

DRUMMONDVILLE.Les familles ont encore une fois été au cœur des préoccupations des organisateurs de la Course des Chênes-toi. Plusieurs familles ont encore été au rendez-vous, comme celle d’Éric Lampron et de Pascale Héroux qui a participé à ce grand rassemblement de coureurs, à l’école Marie-Rivier.

Alexandre Faucher

 

Initiatrice du projet «Courir pour persévérer» de l’école Sainte-Thérèse, Mme Héroux a aussi embarqué ses enfants dans cet univers.

«Nous avons commencé par les faire courir un kilomètre, avec leurs bottes d’hiver. Les plus vieux ont ensuite monté à deux kilomètres, puis trois. À 9 ans, Nathan a couru son premier 10 kilomètres», se souvient M. Lampron.

Aujourd’hui âgé de 11 ans, Nathan a pris le départ de la plus longue distance, le demi-marathon de 21,1 kilomètres, en compagnie de sa mère et de sa soeur Maïka. Cléanne à quant à elle pris part au 10 kilomètres, et Mathis a couru le cinq kilomètres, comme son père.

Nathan et Maïka ont également participé à la course du Grand défi Pierre Lavoie la semaine dernière, courant chacun l’équivalent d’un marathon (42 km), en alternance.

 «Pour l’entraînement, nous y avons été tranquillement avec eux. Nous avions le défi dépanneur, par exemple, d’une distance de 3 kilomètres, aller-retour. Nous avons ensuite augmenté peu à peu les distances», ajoute le père de famille.

Les quatre enfants faisant également partie du club de natation les Requins de Drummondville, M. Lampron croit que leur aptitude à bien gérer leur souffle vient de là.

L’important pour lui, c’est d’écouter l’intérêt que portent ses enfants envers les disciplines. «Nous respectons ce qu’ils veulent faire. J’ai invité Mathis à venir courir avec moi il n’y a pas longtemps. Préférant ne pas venir à cause de la chaleur, il a finalement choisi de courir sur un tapis roulant», illustre ce dernier, montrant ainsi l’engagement de ses jeunes envers le sport.

Porte-parole de l’événement pour une troisième année consécutive, l’animateur au Réseau des sports (RDS) Frédéric Plante se souvient lui aussi de ses débuts avec la course.

«Alors que je commençais à avoir un bon salaire à RDS, mon grand-père m’a conseillé d’investir dans un REER santé, plutôt qu’un REER. À quoi ça sert d’accumuler de l’argent si nous sommes pour avoir une mauvaise santé?», se questionne-t-il.

Après ce conseil avisé, l’animateur a pris sa santé en main et il a décidé de commencer à courir la nuit, en revenant de son travail, pour ne se faire voir par personne. Ces courses nocturnes ont marqué le début de sa passion pour ce sport, lui qui n’a pas arrêté d’en faire depuis.

Un cadeau pour la communauté

Avec cette neuvième édition record, le directeur de la course, Michel Couturier, n’entend pas s’asseoir sur cette réussite. Avec maintenant une activité courue par les familles, ce dernier compte améliorer encore une fois le produit final.

«Nous voulons que ce soit avant tout une fête pour les familles. Si je passe à côté de quelqu’un et que je lui demande comment il aime sa journée, je veux qu’il me réponde qu’il s’amuse», explique M. Couturier.

Qualifiant la foule de 8531 participants de fantastique et d’incroyable, ce dernier souhaite donner cet événement à la communauté.

«Je veux que ce soit l’événement des familles. S’il y a des défauts, nous allons les éliminer pour la prochaine édition. Nous voulons toujours pousser plus haut», croit-il, pointant du doigt un canon datant de 1943 et qui a servi pour chaque départ de course.

Frédéric Plante apporte de son côté un aspect important qui fait en sorte qu’autant de gens sont réunis pour courir au même moment. Selon les organisateurs, on parle d’ailleurs du deuxième événement du genre en importance au Québec.

«C’est rare maintenant une course aussi importante et intéressante à bas prix. C’est vraiment plaisant de courir à des tarifs raisonnables», termine l’athlète.

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