Un début de saison canon pour Hugo Larochelle

Un début de saison canon pour Hugo Larochelle
Hugo Larochelle a terminé deuxième lors du Mud Rocker

BMX.Hugo Larochelle trace tranquillement son chemin parmi les meilleurs pilotes de BMX au Québec. Le jeune homme originaire de Drummondville collectionne les podiums depuis le début de la saison.

En effet, l’athlète âgé de 21 ans connait un excellent début de saison. Tout a commencé au Festival international des sports extrêmes (FISE) de Montpellier où il est monté sur la première marche du podium de la finale de SPINE Ramp dans la classe amateur.

Lui, qui s’était qualifié en cinquième position en vue de la finale avec un pointage de 75.67, a inscrit un pointage impressionnant de 89.67 lui permettant de repartir avec la médaille d’or au cou.

Cela constitue un grand accomplissement pour le Drummondvillois qui était parti en direction de Montpellier avec un seul but, acquérir de l’expérience.

«Je ne m’étais pas mis d’objectif avant de partir pour le FISE parce que c’est contre les meilleurs espoirs mondiaux que je devais me battre. Je suis donc très surpris et content d’être arrivé premier», confie Hugo Larochelle qui en était à sa première compétition internationale.

Plus récemment, Larochelle a terminé en deuxième place au Mud Rocker, compétition de BMX et vélo de montagne qui se tenait les 27 et 28 juin dans les rues de Montréal.

S’entraîner à l’extérieur

Depuis 2013, Hugo Larochelle évolue pour Krusher BMX, compagnie montréalaise reconnue dans le monde du BMX au Québec, un choix qui s’est imposé.

«Il vient un moment où les installations nécessaires à ton évolution ne sont plus disponibles en région, la seule place où on peut retrouver des rampes assez hautes, c’est à Montréal», fait mention le «rider» qui affirme qu’il stagnait à Drummondville.

Un choix qui s’est révélé judicieux pour le Drummondvillois, lui qu’il monte sur le podium à chaque compétition cette année.

«Il y a environ un an, je ne montais pas sur le podium. Mon problème, c’était que je n’utilisais pas le ?skatepark? au complet. En ayant des installations comme celle de Montréal, ça m’a permis d’apprivoiser les différentes rampes et installations, choses que je n’avais pas à Drummondville», explique-t-il.

Le Québec accuse un retard

Bien que Montréal offre des installations intéressantes, le Québec se trouve loin en arrière de l’Europe, fait part le pilote. Le phénomène est dû, en partie, au manque de financement.

«Krusher, c’est quasiment la seule compagnie qui investit dans le BMX au Québec. Il est certain qu’on ne peut pas rivaliser avec l’Europe où il y a des ?skateparks? à tous les coins de rue. On doit donc faire connaître la discipline et investir pour rattraper ce retard-là et briller encore plus à l’international», conclut Hugo Larochelle.

Il souligne néanmoins l’effort de Krusher BMX pour faire connaître la discipline par le biais de démonstrations publiques au Canada et aux États-Unis.

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