Pluie, froid et courant

Par Jessica Ebacher
Pluie, froid et courant

DRUMMONDVILLE – Après trois jours de pluie, ce n’est que vers 13 h, aujourd’hui, samedi, que la météo a commencé à être plus collaboratrice envers les 1000 athlètes qui prenaient pas à la 24e édition du Triathlon FBL.

Une dizaine de cas d’hypothermie ont été notés en matinée. Heureusement, au moment de mettre sous presse, aucun n’était considéré majeur. Alors que l’eau était d’une température de 18 degrés Celcius (62 degrés F.), la combinaison adaptée (wet suit) était fortement recommandée. Il faut dire que malgré ce type de vêtement, le froid est tout de même senti par les athlètes dans l’eau. Et ils y restent environ une trentaine de minutes. Les bénévoles dans les différentes embarcations et l’équipe médicale au sol étaient aux aguets.

Le co-directeur de l’événement, François Girard, indique que, généralement, les triathlètes sont plus résistants à la chaleur qu’au froid. «Ils n’ont pas un haut taux de gras, d’habitude», ajoute-t-il en indiquant que lorsque la température de l’eau est froide, mais que celle de l’air est chaude, les athlètes peuvent se réchauffer beaucoup plus rapidement à leur sortie de l’eau. Ce qui n’était pas le cas aujourd’hui alors que le thermomètre indiquait environ 13 degrés.

Les trois jours de pluie ont également fait en sorte que le courant dans la rivière était très fort. S’ils semblaient très rapides lorsqu’ils nageaient dans le même sens que la rivière, ils semblaient avoir beaucoup plus de difficulté à contre-courant.

Selon l’organisateur, les participants pourraient connaître des temps cumulatifs d’environ cinq minutes de plus que leur chrono de l’an dernier, notamment en raison du courant.

Environ 1000 hommes, femmes et enfants ont pris part à cette 24e édition. Cette année, cinq courses faisant partie du circuit de la Coupe du Québec avaient lieu à l’événement drummondvillois.

 

Bottes d’eau

«Ça va super bien malgré la température exécrable. Et je pèse mes mots, a indiqué François Girard, au sujet du déroulement de la journée. On a des bénévoles incroyables.» Sur les 150 bénévoles, un nombre minime ne s’est pas présenté le matin même.

Malgré la mauvaise humeur de Dame nature, la grande majorité des bénévoles affichaient le sourire. Certains se trémoussaient au son de la musique entraînante, par plaisir… et pour se réchauffer.

Sur le site, les bottes d’eau n’étaient certes pas de trop. Les trois jours de pluie précédents ont rendu le sol très vaseux. D’ailleurs, dans les stationnements tout près, quelques véhicules étaient embourbés.

Lors de l’arrivée de L’Express, les estrades étaient quasi vides. De chaque côté du trajet, à proximité du site, un petit nombre de spectateurs encourageaient, souvent parapluie au-dessus de la tête, les participants. Rien à voir avec la foule de l’an dernier, alors qu’il faisait un soleil de plomb et près de 30 degrés. Près du départ pour le trajet de natation, la foule était plus dense, et ce, lorsque les nageurs étaient en pleine action. Les endroits où il y avait le plus de gens étaient sous les chapiteaux, à l’abri. Lorsque la pluie a cessé, vers 13 h, plus de supporteurs ont pris place aux abords du trajet.

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