Des fourmis plein son lit et son lave-vaisselle

Photo de Lise Tremblay
Par Lise Tremblay

Habitant depuis quelques années dans une maison construite en 1983, non loin de la rue Fradet à Drummondville, Julia (non fictif) livre, depuis trois ans, une guerre sans merci contre une colonie de fourmis charpentières, qui a littéralement envahi sa propriété.

La résidence, propre et bien entretenue, est la cible des fourmis charpentières depuis trois ans.

«Je les ai vues apparaître il y a quelques années déjà. J’en voyais environ une dizaine sur mon comptoir tous les jours, sauf l’hiver. Dès ce moment, j’ai fait mes devoirs et contacté un exterminateur, qui a traité l’extérieur et l’intérieur de ma maison. Puis, l’an dernier, les fourmis sont revenues», raconte la Drummondvilloise, qui préfère taire son identité.

Le soir, lorsque Julia se couchait, elle entendait les fourmis gruger le bois dans les murs et le plafond de sa propriété.

«C’était un bruit très particulier. C’était comme si on jouait avec un papier cellophane. C’était vraiment agaçant», explique-t-elle.

L’an dernier, la situation a pris de l’ampleur alors qu’elle trouvait, de façon régulière, des fourmis dans les lits de ses enfants, sur le bord des fenêtres, sur les planchers; bref, un peu partout dans la maison.

Une véritable «guerre» a donc été déclarée dans la chaumière : toutes les fissures possibles et imaginables ont été répertoriées et réparées, un insecticide a été vaporisé alors qu’à l’extérieur, les consignes de l’exterminateur ont été suivies à la lettre. Entre autres, le bois de chauffage a été éloigné au maximum de la résidence.

«Un soir, j’ai réellement vu les fourmis venir chez moi. Des centaines marchaient sur la ligne électrique et, d’après moi, elles entraient directement dans ma maison par le toit. C’était incroyable de voir ça. Selon l’exterminateur, le nid principal était situé dans un gros pin, celui de ma voisine», poursuit-elle.

En mai dernier, la situation était devenue intenable pour la petite famille.

«J’ai décidé de profiter de mes vacances pour ouvrir littéralement les murs de ma maison. Je n’étais plus capable. Quand j’ouvrais mes draps le soir, il y avait toujours une quinzaine de fourmis. Même mon lave-vaisselle était infesté. Un jour, j’en ai trouvées 150 dedans», expose la dame.

Appuyée par les membres de sa famille et de l’exterminateur, la Drummondvilloise a découvert un imposant nid dans le plafond de sa maison. Il a bien sûr été détruit et, depuis trois semaines, le calme – et le silence – est revenu dans la maison.

«Il faut absolument que les gens sachent que ce type de fourmis peut faire beaucoup de dégâts. S’ils en voient dans leur maison, il faut contacter un exterminateur et ne pas laisser traîner les choses. Chez moi, les fourmis avaient grugé des poutres principales. Si j’avais laissé le problème s’intensifier, le toit aurait sûrement pu me tomber sur la tête», a conclu la mère de famille, en précisant que cette désagréable aventure lui a coûté plusieurs milliers de dollars.

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