Charpentier : «J’aime le hockey sous toutes ses phases»

Charpentier : «J’aime le hockey sous toutes ses phases»
Sébastien Charpentier et Stéphane Desroches (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le mariage entre Sébastien Charpentier et les Voltigeurs de Drummondville représente un aboutissement logique dans la carrière de cet ancien gardien. Originaire de L’Avenir, l’homme de 41 ans a hérité des nouvelles fonctions de directeur technique et du développement des joueurs de l’organisation.

«C’est un honneur, surtout que je suis un gars de la place. Dans le hockey, c’est une chance inouïe de pouvoir travailler sans devoir déménager ou faire de la route. À travers tout ce processus, j’ai été frappé par l’humilité du comité de sélection. Ça cadre parfaitement dans mes valeurs. Je veux être un membre qui va venir se greffer à cette équipe pour l’aider à atteindre ses objectifs», a-t-il exprimé en conférence de presse, vendredi, au Centre Marcel-Dionne.

Chez les Voltigeurs, Charpentier fera le pont entre les joueurs, les entraîneurs, la direction et le département du recrutement. En plus d’avoir son mot à dire dans les orientations stratégiques du club, il supervisera les joueurs et les espoirs de l’équipe tant sur la glace qu’en dehors. Il cumulera également les tâches d’entraîneur-vidéo et de conseiller pédagogique.

Sébastien Charpentier (Photo : Ghyslain Bergeron)

«J’ai toujours été très ouvert d’esprit. J’aime être innovateur. C’est agréable de pouvoir toucher à plusieurs facettes du hockey. Je me vois comme un homme de hockey avant tout. J’aime le hockey sous toutes ses phases. Comme joueur, j’ai toujours cherché à m’améliorer. J’aime toucher à tout, que ce soit du coaching ou de la gestion. C’est l’opportunité que ce poste m’offre», a expliqué celui qui détient un certificat universitaire en gestion du sport.

«Les objectifs qu’on va se fixer vont englober les performances, mais aussi le développement des joueurs, leur parcours scolaire et le rayonnement de l’organisation dans la communauté. Au-delà des statistiques, on va former des humains.»

Avant d’effectuer de brefs passages avec les Tigres de Victoriaville et les Dragons du Collège Laflèche ces deux dernières années, Charpentier a été à la tête du programme hockey des Sénateurs du Collège Saint-Bernard pendant cinq saisons. C’est dans ce contexte qu’il dirigé les fils d’Éric Verrier, Stéphane Leblanc et Denis Gauthier, trois membres du comité hockey des Voltigeurs.

«Mike Babcock a déjà dit qu’on ne sait jamais pour quel job on passe une entrevue. Quand il a dirigé Brendan Shanahan comme joueur à Détroit, il ne savait pas qu’il passait une entrevue pour son poste à Toronto. Pour ma part, le Collège Saint-Bernard m’a servi de tremplin. Les gens des Voltigeurs ont appris à me connaître et on a tissé des liens. C’est la preuve qu’en faisant bien notre travail à tous les jours, ça nous amène ailleurs», a conclu celui qui a disputé 26 matchs en carrière dans la LNH devant le filet des Capitals de Washington.

Verrier : «On veut être au-devant»

Éric Verrier (Photo : Ghyslain Bergeron)

En créant le poste de directeur technique et du développement des joueurs pour le confier à Sébastien Charpentier, les Voltigeurs ont fait preuve d’une certaine audace. Déjà en place dans le hockey professionnel, cette nouvelle structure pourrait devenir courante dans les rangs juniors québécois au cours des prochaines années.

Selon le président Éric Verrier, c’est le modèle d’affaires des Voltigeurs qui a dicté cette démarche.

«Comme organisation, on cherche toujours à s’améliorer, à être les meilleurs. On veut être au-devant des choses, toujours pour le bien de l’organisation. À travers toute notre réflexion, on a cheminé vers ce qu’on pense qui est le mieux pour les Voltigeurs. À partir du moment où c’est devenu clair qu’on devait créer ce poste, on a travaillé dans cette direction-là», a-t-il expliqué en conférence de presse.

Quant aux nominations de Stéphane Desroches comme directeur général et de Steve Hartley au poste d’entraîneur-chef, elles s’inscrivent dans une logique de continuité à l’approche d’une saison cruciale pour les Voltigeurs.

«On avait établi un plan précis il y a deux ans. Compte tenu du travail effectué ces dernières années, c’est vite devenu clair que c’était le chemin à prendre», a dit Verrier, qui entreprend sa 15e année comme président des Voltigeurs.

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