Balmir : «Je me suis amusé comme jamais»

Balmir : «Je me suis amusé comme jamais»
Jordan Balmir a renversé Francesco Cotroni lors d’un combat disputé à la Tohu. (Photo : gracieuseté Serge Cloutier)

BOXE. Jordan Balmir poursuit son parcours parfait en boxe professionnelle. Le Drummondvillois a signé une victoire par décision unanime sur Francesco Cotroni, samedi soir, en finale d’un gala disputé à la Tohu de Montréal.

Devant une salle comble, Balmir (9-0-0, 5 K-O) a échangé coup pour coup avec Cotroni (12-10-1, 6 K-O). Plus le combat avançait, plus le représentant du club Performance de Trois-Rivières prenait l’ascendant sur le vétéran de 33 ans originaire de Mascouche. Les juges ont finalement remis des cartes de 80-72, 80-72 et 78-74 en faveur de Balmir.

«C’était une belle guerre! Comme son coach me connaît bien, il avait un bon plan de match contre moi. Je me suis ajusté de round en round, mais je n’ai pas été capable de l’arrêter. On a donné tout un spectacle. Les gens en ont eu pour leur argent», a lancé Balmir au lendemain du combat.

«C’est un gars fier et avec beaucoup de cœur. Il n’était pas là pour tomber ni pour perdre. Il n’a jamais reculé. Il était précis, intelligent et il m’a mis beaucoup de pression, comme je n’en ai jamais eu. Résultat : je me suis amusé comme jamais», a ajouté celui qu’on surnomme Django.

Disputé chez les poids moyens, ce duel a aussi permis à Balmir de vivre huit rounds de boxe pour la première fois chez les professionnels.

«À la fin du combat, j’avais encore du gaz pour en me rendre à dix ou douze rounds. Ça fait du bien au mental» a dit celui qui vient de célébrer son 25e anniversaire de naissance.

Une ceinture à l’enjeu en mai?

D’autre part, les négociations du clan Balmir visant à mettre sur pied un combat mettant à l’enjeu une ceinture nord-américaine de la WBF avancent rondement. Cet affrontement de dix rounds pourrait avoir lieu dès le début du mois de mai, à Zamora, au Mexique, là où Balmir s’est d’ailleurs battu en décembre dernier.

Parallèlement, des pourparlers sont toujours en cours afin que le Drummondvillois rallie les rangs d’une organisation québécoise de boxe professionnelle.

«Je laisse tout ça dans les mains de mon père», a conclu Jordan Balmir.

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