Depuis l’annonce de la venue de Pascale Déry dans Drummond, j’ai vu et lu beaucoup de réactions. Elle n’a pas encore prononcé un seul mot que déjà, certains la traitent de parachutée et disent que, pour elle, notre région est un 2e choix.
Tout d’abord, il convient de préciser que Mme Déry est loin d’être la première à se retrouver dans cette situation. On pourrait facilement parler de Gaétan Barrette dans La Pinière, de Pierre-Karl Péladeau et Jacques Duchesneau de la CAQ dans Saint-Jérôme, de Léo Bureau-Blouin dans Laval et que dire de Régis Labeaume qui est né à… Robeval! Ont-ils été des mauvais représentants pour autant? Non.
Drummond n’est pas un 2e choix pour Pascale Déry. C’est l’exécutif conservateur du comté de Drummond, constitué de « gens de la place», qui a demandé à Pascale Déry de venir se présenter chez nous.
Pourquoi? Parce que cette jeune mère de famille, qui est aussi une journaliste connue titulaire d’une maîtrise en sciences politiques et droit international, peut nous aider à améliorer notre chez nous. Concrètement. De plus, elle est clairement assez intelligente pour apprendre les dossiers du comté à 120 jours des élections…
À mon sens, il y a longtemps que la région de Drummond n’a pas eu quelqu’un de cette envergure au fédéral. Quelqu’un qui peut aspirer à un ministère. Une personne qui, une fois assise à la table des décideurs, peut attirer des investissements et des subventions pour notre région!
L’endroit où l’on habite, est-ce vraiment ça le critère d’évaluation d’une candidate en 2015? En quoi Mme Déry serait-elle meilleure si elle avait grandi sur la rue Saint-Damase?
Même s’il habite Drummondville, je vois bien mal comment l’actuel député François Choquette pourrait lui reprocher d’être parachutée : combien de ses collègues du NPD l’ont été lors des dernières élections?
Alors, gens de Drummond, je vous invite à ouvrir vos horizons et à au moins donner la chance à cette dame de s’exprimer et de nous prouver ce qu’elle vaut.
Sylvie Léger, résidente du comté de Drummond depuis 52 ans.
