Maxime Lelièvre parmi l’élite de la pâtisserie à seulement 20 ans

Maxime Lelièvre parmi l’élite de la pâtisserie à seulement 20 ans
Maxime Lelièvre lors d’une compétition à Winnipeg. (Photo : Photo gracieuseté)

CUISINE. À peine sorti des bancs d’école, le jeune pâtissier Maxime Lelièvre fait déjà écarquiller les yeux du monde culinaire. Drummondvillois d’adoption, l’artisan est en nomination au tout nouveau gala Les Lauriers de la gastronomie québécoise dans la catégorie Révélation de l’année.

Dès son enfance, M. Lelièvre savait qu’il allait devenir pâtissier. À 17 ans, il a quitté le berceau familial pour aller étudier à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Il a d’abord fait ses débuts en restauration pour ensuite poursuivre dans le programme de pâtisserie.

«Depuis la fin de mon cours en pâtisserie, ça va tellement vite. Ç’a commencé l’an dernier quand un professeur m’a suggéré d’envoyer ma candidature au gala de l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie (AQFORTH). Je n’ai pas gagné, mais ça m’a ouvert la porte pour participer à un autre concours beaucoup plus gros», a expliqué M. Lelièvre, qui a grandi en Gaspésie.

Cette autre compétition d’envergure nationale, qui se déroulait à Winnipeg en juin 2017, s’apparentait à des olympiades des métiers et technologies. Le pâtissier est entré dans le concours un peu par la porte de derrière.

Photo gracieuseté

«Le pâtissier de l’équipe Québec s’est désisté et j’ai été sélectionné. Ç’a été tout un défi, car les autres adversaires avaient eu six mois pour se préparer, alors qu’il ne me restait seulement un mois et demi pour peaufiner ma préparation», a ajouté M. Lelièvre.

Sous le thème imposé Les Mille et Une Nuits, et avec des instructions bien précises, Lelièvre devait créer une pièce montée en sucre, une figurine en pâte d’amande, une mignardise, un entremets et un dessert sur assiette.

Les 12 juges ont été impressionnés par sa dextérité à manipuler sa pièce en sucre à la main au lieu d’utiliser un moule. C’est ce qu’il lui a permis de se hisser dans le haut du tableau des vainqueurs.

«J’ai terminé deuxième derrière un gars de la Colombie-Britannique, mais par peu, a-t-il raconté. J’ai pu savoir où j’avais perdu des points et comme je m’y attendais, les mignardises m’ont coûté la victoire. Je suis arrivé là sans aucune attente et j’ai quitté avec des résultats qui sont au-delà de mes espérances.»

Les réalisations en pâte d’amande.

La grosse surprise est arrivée en mars dernier.

«J’ai reçu une invitation afin d’assister à une conférence de presse pour le dévoilement des nommés du gala Les Lauriers de la gastronomie québécoise. C’est un peu comme Les Olivier ou les Prix Gémeaux, mais en restauration. Je me demandais un peu ce que je faisais là! J’ai été vraiment surpris de voir que j’étais en nomination comme Révélation de l’année, mais encore plus de voir avec qui j’étais nommé. C’est là que j’ai réalisé à quel point c’était gros ce gala», a raconté le pâtissier qui sera en compétition avec quatre femmes, dont Ann-Rika Martin, la gagnante de l’émission de télé Les Chefs, à Radio-Canada, à l’automne dernier. Le gala se déroulera le 16 avril à Montréal.

L’avenir du Gentleman Pâtissier

À la fin de ses études à Montréal, Maxime Lelièvre a décidé de s’installer à Drummondville en colocation avec une amie. Ici, il retrouve aussi de la famille. Depuis le début de l’année, il a créé Le Gentleman Pâtissier, son entreprise virtuelle, car pour le moment il n’a pas encore pignon sur rue.

Maxime Lelièvre.

«Afin de parfaire mes connaissances en gestion, j’ai entrepris une formation au Carrefour jeunesse emploi Drummond. Ça va m’aider dans mes projets futurs. Pour le moment, je n’ai rien de concret, mais j’aimerais m’établir en affaires d’ici 12 à 24 mois. Je me laisse toutes les portes ouvertes afin de ne pas rater les opportunités qui pourraient se présenter», a conclu M. Lelièvre.

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