L’auteur Michel Langlois a récemment présenté deux livres coup sur coup. D’abord, le deuxième tome de la saga intitulée «Ce pays de rêve», puis le second et dernier tome de cette «presque» autobiographie nommée «Un p’tit gars d’autrefois, le pensionnat». L’écrivain, dont les livres se retrouvent souvent dans le palmarès du quotidien montréalais Le Devoir, a encore plusieurs projets en tête.
Si Michel Langlois connaît un grand succès, tout particulièrement avec les 100 000 exemplaires vendus tirés de la saga «La Force de vivre», il n’en laisse rien paraître ou, comme le disent les Français de souche, il n’a pas la «grosse tête» pour autant. D’ailleurs, sa tête est trop occupée à imaginer de nouvelles histoires pour avoir le temps d’enfler.
«Ce deuxième tome de la saga «Ce pays de rêve» se passe au 17e siècle, explique d’emblée l’écrivain à l’auteur de ces lignes lors de sa visite dans les bureaux de L’Express. Ce livre évoque plus particulièrement une tranche de la vie de Marcellin Perré, le personnage principal, qui est un notaire originaire de Beauport (Québec). L’action se déroule sur une période de deux ans et se passe en partie dans une auberge où divers drames et plusieurs aventures surviennent.»
Ainsi, encore une fois, Michel Langlois a pu mettre à profit ses connaissances approfondies de l’histoire du Québec, lui qui, avant de prendre sa retraite il y a quelques années, a œuvré sa vie durant aux Archives nationales, à Québec.
«Ça exige toujours un travail rigoureux. Par exemple, je vérifie chacune des expressions employées par mes personnages, notamment afin de m’assurer qu’elle est utilisée à la bonne époque», explique ce passionné d’histoire.
Les sagas proposées par Michel Langlois, qui ont d’abord séduit les gens des Éditions Hurtubise, n’ont pas tardé à faire de même avec une horde de lecteurs sans cesse grandissante.
«On est en mesure de constater que la plupart de mes lecteurs sont des lectrices. Au moins 80 % sont des femmes et la plupart d’entre elles ont plus de 50 ans, partage l’auteur. Cependant, je sais aussi que mes livres sont lus par des plus jeunes. Ce qui intéresse ces derniers, c’est l’aspect historique de mes romans. Il est vrai que, dans mes romans, le côté romancé prend moins de place que le côté historique.»
«Un p’tit gars d’autrefois»
«Un p’tit gars d’autrefois, le pensionnat», est la seconde partie de la saga d’Étienne, un garçon devenu adolescent et qui est bien de son époque. Espiègle à ses heures, ce personnage permettra aux plus jeunes de se familiariser avec le quotidien de cette époque pas si lointaine et fera assurément sourire, voire rire de bon cœur les plus vieux, qui auront le bonheur de retrouver quelques souvenirs à travers ceux de M. Langlois.
Évidemment, si ce livre ne présente pas toutes les caractéristiques d’une autobiographie, «il s’en rapproche énormément à plusieurs moments», concède volontiers l’auteur.
«Ça fournit aussi quelques trucs permettant de ne pas s’ennuyer au pensionnat!, affirme avec le sourire Michel Langlois, lui-même pensionnaire durant ces mêmes années. J’ai fréquenté le séminaire séraphique, à Ottawa, puis le séminaire Saint-François, à Saint-Augustin-de-Desmaures (il s’agissait du même établissement ayant déménagé). J’ai été deux ans là-bas.»
Sur le site Web des Éditions Hurtubise, on peut lire ce résumé du premier tome.
«Retour dans les années 1950. Dans ce roman aux allures de journal intime, Étienne, un garçon de douze ans, nous raconte les péripéties de sa vie après son arrivée en Beauce, comme son amitié avec un jeune Noir de son âge ainsi qu’avec un ancien professeur devenu fossoyeur. À travers le quotidien de ce garçon, on découvre un milieu de vie, des comportements différents d’aujourd’hui, des bonheurs faits de petits riens et l’apprentissage de la vie sur deux années cruciales de la fin de l’enfance. Étienne rapporte ses aventures dans un langage gauche au début, mais qui s’améliore tout au long de ce récit, nous faisant passer du rire aux larmes. En somme, les bonheurs et les malheurs d’un p’tit gars d’autrefois, racontés avec beaucoup d’humour, de naïveté, de tendresse et de spontanéité.»
Ainsi, dans ce dernier tome de cette courte saga, Michel Langlois trace le portrait et raconte les aventures d’Étienne, devenu adolescent.
À noter que Michel Langlois prendra part à une séance de signatures ce samedi 28 avril, dès 14 h, à la boutique Buropro.
