Le Faubourg Celanese marquera le paysage drummondvillois

Un ambitieux projet de développement domiciliaire est sur le point de voir le jour en plein cœur de Drummondville. Situé dans la partie vacante du terrain de l’ancienne usine Celanese, un secteur de près de quatre millions de pieds carrés enclavé entre les rues Saint-Jean, Dumaine et Lalemant, le Faubourg Celanese marquera le paysage drummondvillois grâce à sa signature unique.

Estimé à quelques dizaines de millions de dollars, le projet d’André Verrier, Gilles Héroux et Valérie Dionne, de l’entreprise de promotion immobilière Gestion Fauvel, permettra, dans sa première phase, l’ajout de pas moins de 291 nouveaux terrains sur lesquels seront réparties 411 unités résidentielles. Plus précisément, on y retrouvera 251 habitations unifamiliales ainsi que 40 habitations multifamiliales de quatre logements (160 logements).

«La majorité des ces maisons s’adressent à une clientèle de premiers ou de deuxièmes acheteurs. Des résidences haut de gamme situées dans autre secteur du développement s’adressent plus particulièrement à une clientèle de troisièmes acheteurs», explique Gilles Héroux.

Signe de l’engouement de la population envers ce projet, plus du tiers des terrains ont déjà trouvé preneur. D’ailleurs, de nombreuses habitations lèveront de terre d’ici l’automne.

«C’est un engouement exceptionnel! On se rend compte que les gens attendaient un tel projet depuis longtemps», affirme Gilles Héroux.

Aux dires des promoteurs, la position centrale du Faubourg Celanese au cœur du territoire drummondvillois permettra aux résidents de profiter des services commerciaux de proximité déjà implantés dans les environs.

«Le fait que le Faubourg Celanese soit enclavé dans un milieu déjà urbanisé, à deux pas du centre-ville, des services et des autoroutes, explique pourquoi il est rapidement devenu un secteur à succès», avance Gilles Héroux.

Développement durable

Alors qu’il y a quelques années, le projet du Quartier, un développement domiciliaire situé dans le secteur Saint-Charles, avait soulevé l’inquiétude des groupes environnementaux drummondvillois, le Faubourg Celanese favorisera le développement durable, une facette distinctive qui contribue également à sa popularité. La conservation et la valorisation de milieux boisés sur chaque terrain ainsi qu’à l’intérieur de parcs feront en sorte que l’ensemble des espaces verts correspondra à environ 14 % de la superficie totale du projet.

«Par souci de conservation du milieu naturel, une bande de protection boisée sera notamment conservée dans l’axe du ruisseau Marconi, un cours d’eau qui sera mis en valeur par des sentiers et des ponceaux», partage fièrement André Verrier.

D’autre part, l’ensemble du projet a été conçu de façon à faciliter la gestion des eaux de pluie par l’aménagement d’un immense bassin de rétention à l’extrémité nord-ouest du développement. La forme des rues a également été conçue de manière à permettre la rétention de l’eau lors de fortes pluies, ce qui retardera leur écoulement vers l’aval.

«C’est un aspect spécial du projet dont nous sommes très fiers. Les gens ne verront pas ces infrastructures, mais elles éviteront l’érosion du ruisseau Marconi, un cours d’eau qui se jette dans la rivière Noire, puis dans la rivière Saint-François. En cas de pluies très abondantes, l’eau va rester un moment dans les rues, puis va s’écouler tranquillement en passant par le bassin de rétention, ce qui va éviter les inondations. Le Faubourg Celanese est d’ailleurs l’un des premiers projets domiciliaires à avoir été conçu de cette façon», indique André Verrier en terminant.

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