Jour de tempête? Qu’importe, l’élève a son ordi à la maison

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Par Jean-Pierre Boisvert
Jour de tempête? Qu’importe, l’élève a son ordi à la maison
Les classes étaient vides au Collège Saint-Bernard lundi mais les élèves ont pu suivre leurs cours à distance. (Photo : Gracieuseté)

Ah, se dit l’étudiant, que j’aimerais comme la rivière suivre mon cours sans sortir de mon lit! Ça, évidemment, c’est du rêve, mais ce qui est possible, en 2018, c’est de pouvoir assister à ses cours les jours de tempête sans sortir de la maison.

 C’est ce qui est arrivé lundi pour les élèves du secondaire du Collège Saint-Bernard alors que le transport scolaire était indisponible en raison du cocktail météo qui a frappé le Québec.

«Tous les élèves du secondaire, près de 800, ont pu se connecter avec leur portable, chacun chez soi, outre ceux qui sont résidents au Collège, pour suivre leurs cours», indique Dominic Boisclair, animateur et porte-parole du Collège Saint-Bernard, qui précise que la plateforme utilisée est celle de «Google Classroom».

«Pour l’élève, ce n’est pas hors de sa réalité que de travailler sur son portable, un outil quotidien dans ses études, ajoute-t-il. En fait, ça se passe comme en classe alors qu’il y a contrôle des présences au début. Pendant cette journée de lundi, si je prends l’exemple de ma fille, elle a pu suivre ses cinq périodes d’une durée de 65 minutes chacune. Elle n’a pas perdu sa journée, une journée qu’elle aurait eu à reprendre éventuellement, fort probablement une journée de beau temps. Il faut noter que ce n’est pas une conférence vidéo, l’enseignant peut interagir à tout moment avec ses élèves et répondre à une question individuelle».

Selon Dominic Boisclair, les élèves qui sont inscrits au programme sports/arts (PSA) sont déjà habitués à se faire un horaire pour suivre leurs cours (cinq profs pour 180 élèves). «D’ici cinq ans, il n’y aura plus de cours magistral avec un prof qui donne un cours en avant de 30 élèves. Le collège est très au fait de ce phénomène et on perçoit un engouement. Nous voulons être un leader là-dessus», a-t-il donné à entendre.

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