CONSTRUCTION. Tous les documents requis pour débuter la construction de l’ immeuble de 14 logements sociaux, propriété du Réseau d’aide Le Tremplin, sont prêts et la première pelletée de terre est prévue dans quelques semaines.
La dernière formalité technique a été remplie par une récente résolution de la Ville de Drummondville, confirmant la création d’un programme municipal d’aide financière complémentaire au programme AccèsLogis Québec. Selon Steven Watkins, directeur des services à la population, c’est un détail de procédure.
«La Société d’Habitation du Québec (SHQ) demande à connaître les précisions de la subvention que nous accordons à des projets liés au programme AccèsLogis. Par exemple, dans le cadre du projet du Réseau d’aide Le Tremplin, il fallait ventiler le montant de 126 000 $ en précisant la partie payée en crédit de taxe, en argent et en droit de mutation», a expliqué Steven Watkins.
Pour Suzie Jean, directrice du Réseau d’aide Le Tremplin, la résolution adoptée au conseil municipal a son importance, puisque, souligne-t-elle, la contribution municipale est l’une des conditions à l’approbation du projet par la SHQ. Car n’oublions pas que le prix du loyer payé par chacun des 14 locataires sera égal à 25 % de ses revenus, la balance étant subventionnée par la SHQ. Ce seront des trois et demi pour personne seule».
Le coût total du projet du Tremplin est de deux millions de dollars. L’immeuble sera construit à l’intersection des rues Saint-Jean et Bérol, tout près de la résidence L’Ermitage. Le contracteur est Brodilaf, un consortium régional composé de Gestion Fauvel, Construction Bertrand Dionne et Laferté.
«Maintenant, on peut dire que tout est attaché, ne manque plus que l’accord définitif de la SHQ, ce qui ne saurait tarder. Si tout se passe comme prévu, la pelletée de terre officielle pourrait avoir lieu au début du mois de juin», a affirmé Suzie Jean.
Rappelons que Le Tremplin est un organisme alternatif et communautaire sans but lucratif dont la mission est d’offrir aux personnes confrontées à des problèmes de santé mentale des services qui s’appuient sur le potentiel aidant des gens de notre communauté. «L’objectif de ce projet est de permettre à la personne de se réinsérer dans la communauté. Pour certains, le bail sera de 24 ou 36 mois. L’un des avantages, c’est que le rez-de-chaussée sera accessible facilement pour les personnes ayant des difficultés physiques», a tenu à mentionner la directrice générale.
Selon elle, l’immeuble pourrait ouvrir ses portes le premier octobre prochain.
