Secret d’une jeune millionnaire

Secret d’une jeune millionnaire

Eliane Gamache Latourelle s’est donné comme mission de faire passer à l’action tous ceux qui ont des rêves.

CONFÉRENCE. À 32 ans, Eliane Gamache Latourelle a déjà investi dans plus de dix PME du Québec et a contribué à faire augmenter les profits de centaines d’entreprises. Cette jeune millionnaire est venue témoigner de son parcours professionnel particulier tout en partageant le secret de son succès lors d’un dîner-conférence organisé par le comité Affaires au féminin, mardi, à l’Hôtel & suites Le Dauphin.

Cette pharmacienne de profession, également consultante, activatrice et coauteure du livre La jeune Millionnaire a livré une conférence qui n’a laissé personne indifférent. Dotée d’un franc-parler, elle a tenté de motiver les convives, la majorité étant des femmes, à agir pour que leur entreprise ou bien leur vie change selon leurs rêves, leurs désirs.

«La seule façon d’être bien et d’être 100 % soi-même c’est d’agir», a-t-elle affirmé.

«Il ne faut jamais juste penser dans notre tête et se limiter à nos croyances, nos peurs. Moi, je suis toujours dans l’action. Vous savez, on ne perd rien d’essayer. La seule chose qu’on peut perdre, c’est de l’argent, mais en affaires, c’est sûr que vous allez en perdre. Vous allez ouvrir des entreprises, en fermer, vous associez et vous dissociez. C’est exactement la réalité des affaires. On perd de l’argent, on en gagne, mais au bout du compte, on finit par en faire quand on a de l’expérience», a-t-elle enchaîné.

Mais pour agir, il faut éliminer tous les doutes, croit-elle.

«Un doute, c’est un cri du cœur, c’est donc important de l’écouter. Est-ce que je devrais agrandir mon entreprise? Bien oui! Est-ce que je devrais prendre ma retraite? Mets-en! Est-ce que je devrais acheter tel compétiteur? Certainement! Pourquoi? Parce que tant qu’on ne l’a pas fait, on ne le sait pas. La seule façon de corriger le doute, c’est de le faire», a précisé la femme d’affaires enthousiaste.

Les clés de la réussite

À son avis, les trois règles d’or pour réussir en affaires se résument à répondre à un besoin ou bien le créer, faire différemment et être unique et d’avoir la conviction profonde de la réussite de son entreprise.

S’ajoutent à cela trois caractéristiques que tout bon entrepreneur devrait avoir, soit ne pas avoir d’égo ni d’orgueil, mais avoir de l’empathie.

«Écoutez les gens qui ont de l’expérience, qui ont des preuves réelles, car vous ne pouvez pas être observateur de vous-même. Il faut vous entourer. Écoutez aussi vos clients. C’est une bonne façon de connaître vos forces», a-t-elle laissé entendre.

Celle-ci a d’ailleurs insisté sur l’importance de faire bonne impression et de fidéliser les gens.

«Toute personne est un client potentiel. Il faut donc savoir se présenter en cinq secondes, car c’est votre seule chance de faire bonne impression. Le client ne veut pas savoir votre titre, il veut comprendre le résultat qu’il va obtenir de vous», a-t-elle expliqué.

«À quatre ans, j’ai assisté à une démonstration Tupperware où on m’a donné un aimant. À partir de là, parce qu’ils m’ont accordé de l’importance, plus jamais je n’ai acheté d’autre chose que du Tupperware. À quatre ans j’étais fidélisée! Donc tout ça pour dire que tout le monde devrait avoir de l’importance», a donné en exemple celle qui veut tout simplement aider les gens à être plus heureux.

Son parcours en quelques mots

Dès l’âge de huit ans, Eliane Gamache Latourelle observe les modèles d’affaires de toutes les entreprises québécoises. Elle s’invente des entreprises et participe à pratiquement tous les concours de jeunes entrepreneurs de sa région. Étudiante, elle travaille dans différentes franchises et bannières. Pour ses études universitaires, elle choisit les sciences afin de devenir pharmacienne, son autre passion.

Croulant à 24 ans sous 20 000 $ de dettes (d’études et autres), la jeune femme a pourtant réalisé cet exploit incroyable de changer complètement sa vie et de devenir millionnaire à 30 ans. Elle est devenue au fil du temps une spécialiste des modèles d’affaires et des humains. Elle s’est donné comme mission de faire passer à l’action tous ceux qui ont des rêves ainsi que de créer le plus gros réseau d’entraide jamais vu.

«Avoir de l’argent, c’est d’avoir de l’épargne et savoir quoi en faire. Mon argent, c’est une énergie créative. Je m’en sers pour créer des idées pour amener de l’équilibre avec des investisseurs qui ont moins de sous. (…) Tout ce que je veux et ce dont j’ai envie, c’est de créer des entreprises», a-t-elle exposé.

Partager cet article