DRUMMONDVILLE. Deux importantes promesses de dons à la Fondation de l’UQTR pour le campus de Drummondville, totalisant 1,5 million $, ne seront pas honorées. Ces sommes ne mettent toutefois pas en danger le projet puisque l’objectif de la campagne de financement, de l’ordre de 6,5 millions $, a été dépassé.
«La volonté régionale de se doter d’un campus universitaire était si forte, et depuis si longtemps, que les engagements ont totalisé huit millions de dollars, soit le tiers du coût du projet», rappelle le président de la Fondation, Jean-Guy Paré.
C’est la Vérificatrice générale, dans son rapport, qui a révélé que ces dons ne se concrétiseraient pas. «Les prévisions du 21 septembre 2014 incluent une somme de six millions de dollars à recevoir de la Fondation de l’UQTR. Cette somme est basée sur des promesses de dons, mais le versement de ceux-ci n’est pas assuré. De fait, en novembre 2014, l’un des donateurs a informé la Fondation qu’il rencontrait des difficultés financières et qu’il ne serait donc pas en mesure d’honorer sa promesse de verser 350 000 $. Un autre don de 700 000 $ est aussi à risque, car l’organisme concerné a été aboli.» La Vérificatrice générale rappelle qu’une étude préliminaire ayant démontré que le nouvel établissement serait déficitaire pendant quelques années, la Fondation de l’UQTR avait fait appel à la communauté pour couvrir ce déficit anticipé de quelque six millions de dollars.
«Comme les sommes effectivement engagées représentent près de sept millions de dollars, elles permettront évidemment de couvrir le déficit anticipé», conclut M. Paré.
Celui-ci a précisé, mercredi, par voie de communiqué, que l’entreprise dont il est question a été vendue et que son engagement a été annulé. Quant à l’organisme, il s’agit de la Conférence régionale des élus (CRÉ) qui a été abolie par le gouvernement.
La Fondation de l’UQTR réitère ainsi son appui inconditionnel à ce projet majeur pour le Centre-du-Québec. «Le campus de l’UQTR à Drummondville contribuera à rehausser la scolarisation des jeunes de la région, l’une des plus faibles du Québec, et favorisera leur employabilité et leur rétention.»
