Louis Morissette, un jeune ambassadeur «né au Roy Jucep»

Par Maxime Rioux

Nommé ambassadeur de Drummondville, le talentueux et dynamique Louis Morissette accueille ce titre avec beaucoup de fierté. Le Drummondvillois d’origine a récemment accordé une entrevue à la Parole d’affaires durant laquelle il a partagé avec bonheur plusieurs souvenirs rattachés à son enfance et à son adolescence.

«Je me sens bien jeune pour recevoir une telle reconnaissance, partage d’emblée celui qui cumule les titres d’auteur, de comédien, d’humoriste et d’animateur pour citer les principaux. Chose certaine, je me considérerai toujours comme un Drummondvillois.»

Ne ratant jamais une occasion d’amener Drummondville sur la place publique, Louis Morissette assure qu’il fait même souvent des détours pour évoquer sa ville natale.

«Je me considérerai toujours comme un gars de Drummondville. On parle souvent des grands centres comme s’il n’y avait rien d’autre. Il faut que les gens sachent que, même s’il y a encore du chemin à faire, Drummondville fait bonne figure», assure l’artiste.

Dans son discours, l’auteur dit son enthousiasme par rapport au fait que les nouvelles technologies sont désormais bien représentées dans sa ville natale. À ce sujet, il évoque entre autres le succès de Nmédias Solutions, une entreprise dédiée au Web appartenant à l’un de ses amis d’ici, Louis-Philippe Baril.

«Il faut que les jeunes apprennent à avoir confiance en eux. Si on peut leur faire comprendre que tout est possible, c’est réussi! Et ça vaut pour tout», se dit-il d’avis.

Le «Roy Jucep»

Comme il l’a si bien dit récemment, alors qu’il était sur la scène de la Maison des arts Desjardins pour animer le spectacle d’inauguration de ce nouveau lieu de diffusion, Louis Morissette a «bien vécu son Drummondville».

«Quand j’étais jeune, je demeurais dans le quartier derrière le restaurant «Roy Jucep», a-t-il partagé à la Parole d’affaires. Mes premiers paris sportifs, je les prenais avec le propriétaire, Jean-Paul Roy, nul autre que l’inventeur de la poutine! Mon père et ma mère ont déjà travaillé dans ce restaurant. Disons que c’est mon endroit de prédilection!»

Alors qu’il vivait toujours à Drummondville, le jeune Morissette a aussi travaillé comme pompiste ainsi que pour le compte de l’entreprise Venmar.

S’il ne demeure plus à Drummondville aujourd’hui, l’auteur de la populaire «sitcom» C.A. reconnaît toutefois la qualité de Drummondville en tant que «ville pour élever une famille».

«Dans ma maison et tout autour, je suis heureux de retrouver les mêmes repaires que j’avais durant mon enfance à Drummondville. Véro (Véronique Cloutier, sa conjointe) et moi avons un grand terrain et nous vivons dans une petite rue. Les enfants peuvent donc se promener un peu partout et aller chez leurs amis sans problème. C’est certain que Drummondville est une belle ville pour élever des enfants, mais pour nous, en raison de notre travail qui nous oblige à aller à Montréal très souvent, ça n’aurait pas été possible», fait-il valoir.

«J’espère que Drummondville continuera d’évoluer. Il y a certainement encore un peu de rattrapage à faire à certains égards, mais tout semble aller du bon côté, opine encore l’artiste. Il faut que les gens d’affaires et la population continuent d’être aussi actifs et de vivre sans complexe!»

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