Jean-Denis Bélisle, fier représentant de Drummondville à l’échelle internationale

Jean-Denis Bélisle, fier représentant de Drummondville à l’échelle internationale
Jean-Denis Bélisle a un parcours des plus étonnants.

Par Amira Habashi (collaborateur spécial)

Pour cette nouvelle édition du Gala des affaires, la chambre de commerce et d’industrie de Drummond souhaite reconnaître et rendre hommage aux personnes qui ont quitté la MRC de Drummond et dont la carrière professionnelle ou l’expertise de haut niveau reconnue les ont menées à se démarquer de façon exceptionnelle par leurs réalisations.

Le parcours unique de M. Jean-Denis Bélisle lui confère à juste titre la qualité d’ambassadeur de Drummondville. L’action de ce grand homme dépasse largement les frontières de la ville, lui qui a travaillé dans divers pays pendant la presque totalité de sa vie. Sa riche carrière et sa grande réputation rejaillissent assurément au chapitre des grands accomplissements de notre ville.

Natif de Drummondville, Jean-Denis Bélisle a quitté la région à l’âge de 15 ans pour aller étudier à l’Université de Sherbrooke où il a obtenu un Baccalauréat en commerce et une Maîtrise en sciences commerciales.

Sa formation professionnelle s’est par la suite poursuivie à Genève en Suisse où il a complété des études supérieures en relations internationales et en économie à l’Institut universitaire des Hautes études internationales.

De retour à Montréal en 1966, il a travaillé pour la Corporation de l’Expo 67. C’est à ce moment que ses grandes connaissances du milieu des affaires lui servirent, puisqu’il avait alors comme mandat de contribuer à la vente aux grandes sociétés des divers pavillons thématiques qui composaient l’exposition universelle.

Ce grand érudit a ensuite œuvré au Ministère des affaires étrangères et du commerce international à Ottawa, étape de sa vie qu’il considère comme une forme de préparation à sa carrière en commerce international.

L’appel de l’étranger l’amena ensuite à occuper, en août 1968, le poste de secrétaire commercial de l’Ambassade du Canada à Washington. Il y faisait la liaison entre la Banque Mondiale et les firmes canadiennes qui désiraient travailler à l’étranger.

C’est en 1972 que Jean-Denis Bélisle quitta le gouvernement pour se joindre au Canadien Pacifique qui désirait lancer une société d’étude et de consultation internationale afin d’offrir aux pays en développement de l’expertise en exploitation ferroviaire. Son travail, qui s’étala sur 16 ou 17 ans, porta fruits puisqu’à son départ, les chemins de fer du CP étaient présents dans 64 pays, majoritairement des pays en développement.

En 1988, l’ACDI, l’Agence canadienne de développement international, le recruta comme vice-président chargé des relations avec le secteur privé.

Trois ans plus tard, Jean-Denis Bélisle retourna à ses premières amours, soit le métier de diplomate. Il devint alors ambassadeur du Canada dans divers pays en développement : la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

C’est en 1994 que Jean-Denis Bélisle a été recruté par les Nations Unis qui lui ont offert un poste de secrétaire général adjoint pour diriger une agence spécialisée basée à Genève, le Centre du commerce international. Cette agence était opérée en collaboration avec l’Organisation mondiale du commerce. Il retrouvait alors dans cet emploi sa passion première : le développement international et le commerce au service de ce développement.

M. Bélisle est, depuis sa retraite des Nations Unies en 2006, président du conseil international de DESSAU, une société d’ingénierie et de construction active dans trente pays où il seconde l’équipe de développement international. «C’est une grande surprise d’être nommé à titre d’ambassadeur de Drummondville, mais quand j’y pense, je me rends compte que j’ai toujours fait la promotion de Drummondville à l’étranger. Partout où me je suis trouvé dans le monde, je parlais de Drummondville. Je suis donc très heureux d’y revenir et d’accepter cet honneur de ma ville natale, une ville dynamique qui s’est faite une réputation enviable bien au-delà de la région», conclut Jean-Denis Bélisle.

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