Pour désarçonner les vandales, Drummondville opte pour l’aluminium

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Par Lise Tremblay
Pour désarçonner les vandales, Drummondville opte pour l’aluminium
L’hiver dernier, le vol de fils de cuivre a engendré des dépenses de l’ordre de 77 000 $ à la Ville de Drummondville. (Photo : Deposit)

DRUMMONDVILLE. Ayant fait face à un nombre plus élevé qu’à l’habitude de vols de fils de cuivre sur son territoire, la Ville de Drummondville a décidé d’opter pour du filage en aluminium pour ses lampadaires.

L’hiver dernier, la Ville de Drummondville a dû injecter la somme de 77 000 $ pour réparer les structures qui ont été dépouillées de leurs fils de cuivre.

«Depuis l’augmentation du coût des matériaux, on a remarqué davantage de vols sur le territoire. Ça se passe souvent dans les installations sportives où les lumières ne sont pas toujours allumées en soirée», explique Anne-Élisabeth Benjamin, conseillère en relations publiques à la Ville.

Si les vandales obtiennent sur le marché une poignée de dollars pour les fils cuivrés dérobés, l’appareil municipal doit injecter entre 3000 $ et 18 000 $ par lampadaire pour effectuer la réparation.

«C’est coûteux, car il y a des fils qui relient un lampadaire à un autre sous la terre. Donc, si le vol survient l’hiver, les travaux nécessitent de l’excavation. De façon générale aussi, il faut enlever le lampadaire pour réparer le filage et la connexion», précise Mme Benjamin.

Pour réduire les ardeurs des malfaiteurs, la Ville de Drummondville a fait le choix de remplacer les fils de cuivre par des fils d’aluminium, même si ceux-ci sont un peu moins efficaces.

«Ça permet de réduire les coûts et de limiter l’incitatif au vol. Ils sont moins performants, mais comme on dit, ils font quand même très bien le travail», lance la porte-parole.

Dans la foulée, la Ville de Drummondville ajoute à ses lampadaires des systèmes antivol de même que des dispositifs d’alerte de coupures de fils internes. «Si quelqu’un ouvre la boîte d’entrée d’un lampadaire et qu’il tire sur un fil de cuivre, un système antivol s’enclenche et limite la longueur du fil pouvant être coupé», explique-t-on.

Chaque fois qu’un vol est perpétré dans une installation publique, une plainte est déposée à la Sûreté du Québec.

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