Les anciens champions se rangent derrière les Voltigeurs

Les anciens champions se rangent derrière les Voltigeurs
Les anciens Philippe Lefebvre, Olivier Hotte et Yannick Riendeau ne se sont pas faits prier pour signer des autographes et discuter avec les amateurs de hockey avant le deuxième match de la série entre les Sea Dogs et les Voltigeurs. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Les années passent, mais l’édition 2008-2009 des Voltigeurs demeure gravée à jamais dans le cœur des partisans drummondvillois.

On a pu le constater une fois de plus quand des membres de cette cuvée championne sont venus signer des autographes lors d’un rassemblement d’avant-match dans le stationnement du centre Marcel-Dionne. En discutant avec les amateurs de hockey, Olivier Hotte, Yannick Riendeau et Philippe Lefebvre se sont remémoré de précieux souvenirs.

«Ce qu’on a vécu cette année-là, on va toujours s’en rappeler, a lancé Yannick Riendeau lorsque croisé par L’Express. Quand tu gagnes, tu n’oublies jamais la gang avec qui tu as vécu ça. C’est pourquoi c’est toujours un plaisir pour moi de revenir ici et de redonner à la ville.»

«Chaque fois que je reviens à l’aréna, je me sens super bien accueilli, a renchéri Olivier Hotte. Il y a toujours un partisan qui va venir me jaser. Ce championnat a été marquant pour tout le monde. Comme on a une grosse équipe cette année, ça nous fait revivre encore plus l’effervescence.»

Yannick Riendeau avec le trophée Guy-Lafleur, remis au joueur le plus utile en séries. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Aspirant à décrocher un deuxième championnat dans l’histoire de la concession, l’édition actuelle des Voltigeurs se rapproche de l’équipe championne de 2008-2009 à certains égards. S’ils se rangent derrière la troupe de Sylvain Favreau, les anciens préfèrent ne pas trop s’aventurer dans le jeu des comparaisons.

«Il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte en séries, a fait remarquer Yannick Riendeau. L’esprit d’équipe est très important. Les blessures peuvent aussi te faire mal, comme celle à Maveric Lamoureux. Il y a beaucoup d’éléments qui peuvent faire en sorte que tu vas gagner ou perdre, mais je pense que les Voltigeurs ont une belle équipe et une belle profondeur cette année. Ils ont le potentiel de se rendre loin.»

Assistant à plusieurs matchs au centre Marcel-Dionne chaque saison, lui qui demeure toujours à Drummondville, Olivier Hotte observe que le hockey junior a bien changé depuis 15 ans. L’ex-défenseur considère par ailleurs qu’il est difficile d’analyser le jeu du haut des gradins.

«En tant qu’amateur, je suis impressionné par la vitesse de l’édition actuelle, a affirmé celui qui est aujourd’hui âgé de 33 ans. On n’était pas aussi vites, c’est sûr! Maintenant, j’ai hâte de voir la robustesse à mesure que les séries vont avancer. Comme j’étais un joueur robuste, je m’attarde à cet aspect du jeu parce que ça me passionne. J’aimerais voir quelques joueurs élever leur jeu physique pendant les séries.»

Selon Yannick Riendeau, l’édition 2008-2009 des Voltigeurs se démarquait par sa profondeur à toutes les positions et la solidité des liens unissant ses joueurs.

«Au-delà de notre grosse attaque, de notre défensive et de nos gardiens, on avait beaucoup de profondeur, a exprimé le récipiendaire du trophée Guy-Lafleur à titre de joueur le plus utile des séries ce printemps-là. Pour gagner, ça ne prend pas juste des marqueurs! De la première à la quatrième ligne, on était équilibrés. Surtout, notre esprit d’équipe était très fort. On était très soudés ensemble.»

L’édition championne des Voltigeurs en 2009. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

En tant que recrue, Olivier Hotte se souvient que cette culture forte avait commencé à s’implanter dès le premier jour du camp d’entraînement.

«Toutes les petites responsabilités, comme remplir l’autobus quand on partait sur la route, étaient partagées de façon égale entre nous. Le sentiment d’appartenance était très fort, ce qui a fait en sorte que même si on est partis un peu négligés, on a pu bâtir notre culture, surprendre beaucoup de monde et arriver favoris en séries. Tout ce cheminement pendant la saison, c’est nécessaire pour passer à travers l’adversité des séries. C’est un long parcours.»

Travaillant aujourd’hui dans le domaine de l’administration, Olivier Hotte continue de jouer au hockey dans une ligue de garage en plus de diriger l’équipe de ses garçons.

De son côté, Yannick Riendeau a accroché ses patins il y a deux ans en raison de multiples blessures ayant nécessité des opérations. Père de deux enfants, l’ex-attaquant de 35 ans évolue dans le milieu des affaires sur la Rive-Sud de Montréal.

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