Autobus Voltigeurs : l’ombre d’une grève générale illimitée se dessine

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Par Cynthia Martel
Autobus Voltigeurs : l’ombre d’une grève générale illimitée se dessine
Deux journées de grèves ont eu lieu les 22 et 23 février. (Photo : Ghyslain Bergeron)

GRÈVE. Les 38 chauffeurs syndiqués des Autobus Voltigeurs déclencheront une grève générale illimitée le 8 avril si aucune entente ne survient d’ici deux semaines entre les parties patronale et syndicale.

Après deux journées de grève en février et une quinzaine de séances de négociation, dont deux avec un conciliateur, les discussions sont au point mort.

«Malheureusement, la partie patronale ne fait aucun effort, et ce, malgré deux rencontres devant un conciliateur du ministère du Travail et notre volonté de laisser tomber certaines demandes», fait savoir au bout du fil Jean-Guy Picard, président du syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs – CSN.

Les deux parties se rencontreront à nouveau le 2 avril, cette fois-ci, devant le conciliateur en chef.

«Mes espoirs sont minces pour que ça bouge si l’on se fie aux dernières semaines», souffle-t-il.

Jean-Guy Picard et Pascal Bastarache, représentants syndicaux. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Disant avoir épuisé toutes leurs ressources, M. Picard avise que la grève générale illimitée est leur dernier recours si le statu quo persiste.

«Le 8 avril, il y aura deux éclipses : l’éclipse solaire et notre grève… Les 38 chauffeurs sont très désolés. Cela ne nous fait pas plaisir de nous rendre là, mais force est de constater que les bottines ne suivent pas les babines et il faut que ça cesse», soutient-il.

«Autobus Voltigeurs collabore au processus de conciliation qui est en cours pour limiter le plus possible les impacts de la décision du syndicat de déclencher une grève illimitée sur les familles. Autobus Voltigeurs déploie ses meilleurs efforts afin d’atteindre une entente d’ici peu», est-il écrit dans une courte déclaration de Groupe Sogesco, propriétaire, en avisant qu’aucune entrevue n’est accordée.

Environ 1500 élèves seront impactés par cette grève.

Rappelons que les syndiqués réclament à Groupe Sogesco d’augmenter leur salaire minimalement à 27 $ de l’heure. L’offre stagne à 25,36 $ puisque la demande serait plus grande que les capacités financières de l’entreprise, et ce, malgré les bonifications du gouvernement des dernières années.

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