Le Brock poussé dans ses derniers retranchements

Le Brock poussé dans ses derniers retranchements
Le Brock s’est incliné 5-1 devant le Cactus, jeudi soir, à Victoriaville. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

BASEBALL. L’offensive du Brock Nutrite Lambert s’est de nouveau montrée trop timide tandis que sa défensive a commis quelques ratés coûteux, jeudi soir, au stade Rémi-Deshaies.

Vaincue 5-1 par le Cactus de Victoriaville, la formation drummondvilloise tire désormais de l’arrière 3-0 dans cette série quatre-de-sept opposant les deux équipes en quart de finale de la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ). La troupe de l’entraîneur-chef Mathieu Adam fera maintenant face à l’élimination devant ses partisans.

Après avoir marqué un point dès son premier tour au bâton, le Brock est retombé dans sa léthargie en attaque. Sans même frapper la balle en lieu sûr, le Cactus a riposté avec deux points en fin de première manche, profitant d’une feinte irrégulière et d’une balle passée pour croiser le marbre. Après avoir creusé l’écart à 3-1 en cinquième manche, les Victoriavillois ont mis le match hors de portée des visiteurs en sixième manche.

«C’est un peu la même histoire que dans les deux premiers matchs, a raconté le vétéran Mathieu Audet. Il nous manque un ou deux coups sûrs pour qu’on remporte la partie. Ce soir, j’ai trouvé que notre niveau d’énergie était à son meilleur. On a tout donné. Encore une fois, on a plus de coups sûrs que nos adversaires; c’est juste qu’ils sont dispersés.»

Mathieu Audet. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Les gars sont déçus, mais on n’abandonnera pas, a ajouté le président et joueur de premier but du Brock. On y va un match à la fois. Je pense que ça ne prend pas grand-chose pour que le vent tourne de bord.»

Dans la défaite, la défensive drummondvilloise a commis trois erreurs.

«Défensivement, on a ouvert la porte un peu plus que d’habitude, a admis Mathieu Audet. Ce n’était pas des jeux pas faciles, mais on les avait réussis dans les deux premiers matchs. Ça a étiré des manches et nos lanceurs ont dû effectuer plus de lancers. Il faut se reprendre défensivement. Il ne faut pas que notre production offensive affecte notre jeu défensif.»

Au monticule, Conor Angel a permis trois points, mais un seul mérité, en quatre manches et deux tiers de travail. Le droitier de 23 ans a limité l’adversaire à deux coups sûrs, mais il a accordé sept buts sur balles. Il a également retiré six frappeurs au bâton. En relève, Chikara Igami et Xavier Langlois ont alloué chacun un point en deux tiers de manche.

«Conor Angel nous a donné le départ espéré. Il a été très bon aujourd’hui. Il nous a vraiment tenus dans le match», a exprimé Mathieu Audet, qui a cogné un double en première manche.

Auteur d’un match complet, Didier Landry a bien espacé six coups sûrs et trois buts sur balles en sept manches. Le droitier de 33 ans a obtenu quatre retraits au bâton.

Conor Angel. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

En première manche, un simple de Michael Varga a permis à Xavier Langlois de marquer le premier point du match. Samuel Nadeau a atteint les sentiers à trois reprises grâce à deux coups sûrs et un but sur balles, mais ses coéquipiers ont été incapables de le pousser au marbre.

Dans le camp du Cactus, Mathieu Sirois a réussi deux coups sûrs. Auteur d’un but volé, il a marqué deux points en plus d’en produire un autre. Pier-Olivier Dostaler (un double) Pierre-Olivier Marcoux (un ballon-sacrifice), David Cyr (un simple) et Josué Peley ont produit les autres points des locaux.

Rappelons que le Cactus avait remporté le premier affrontement au compte de 2-1 et le second duel 3-2.

Le quatrième match sera disputé vendredi soir, à compter de 20 h, au stade Jacques-Desautels. Ryo Kohigashi (0-1) sera de retour au monticule pour le Brock. Dans un duel de gauchers, le Japonais sera opposé à René-Dave Pelchat (1-0).

«On a un des meilleurs lanceurs de la ligue, sinon le meilleur, qui sera là pour nous dans le prochain match. Nos deux Japonais nous ont donné des départs de qualité pendant toute l’année. Il faut maintenant leur rendre la pareille», a conclu Mathieu Audet.

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