BASEBALL. Les amateurs de baseball réunis au stade Rémi-Deshaies ont eu droit à un excellent duel de lanceurs gauchers, dimanche soir, en lever de rideau de la série entre le Brock Nutrite Lambert et le Cactus.
Vaincue 2-1, la formation drummondvilloise a vu ses rivaux victoriavillois prendre l’avance 1-0 dans cette série quatre-de-sept en quart de finale de la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ). Menant 1-0 depuis la troisième manche, la troupe de Mathieu Adam a échappé la victoire en accordant deux points en fin de septième manche.
Après un retrait en septième manche, le vétéran Josué Peley a frappé un double, puis il a croisé le marbre sur un coup sûr de Rylan Sandoval. Étienne Blanchette, qui a brièvement porté les couleurs du Brock il y a quelques années, a ensuite produit le point victorieux grâce à un double.
«On a joué de malchance en fin de match, a affirmé le président et joueur du Brock, Mathieu Audet. À l’heure du coucher du soleil, ça peut être difficile de voir les balles au champ. Quand Josué Peley a frappé un ballon dans la gauche, c’était un jeu de routine, mais nos voltigeurs ont perdu la balle de vue. Ça a donné du momentum à Victoriaville. Par la suite, ils se sont sauvés avec la victoire avec deux bons coups sûrs.»
«C’est sûr que c’est décevant, a poursuivi le vétéran joueur de premier but. On méritait la victoire autant qu’eux, mais on ne panique pas, parce qu’on a trois bons lanceurs partants. On sait que nos deux Japonais et Conor Angel vont nous tenir dans le coup à chaque match.»
Malgré six coups sûrs, les frappeurs du Brock ont été incapables d’asséner le coup de grâce au Cactus.
«On a fait quelques bons contacts, mais on a manqué un peu de chance et l’adversaire a réalisé quelques beaux jeux en défensive. Mais quand il y a des coureurs en position de marquer, c’est là que ça nous prend de meilleures apparitions au bâton, a soutenu Mathieu Audet. Il faut rendre la vie difficile aux lanceurs adverses. Parfois, on s’élance un peu tôt dans le compte, ce qui enlève de la pression au lanceur. Il faut user un peu plus de patience. Il faut persévérer et ça va finir par débloquer.»
«Frapper, c’est contagieux, a ajouté celui qui a produit l’unique point des siens dans la défaite. Si on commence par frapper quelques coups sûrs, le reste va suivre. C’est plus facile de retrouver sa touche en offensive que de se remettre à bien jouer défensivement ou de trouver de bons lanceurs.»
Ayant limité les frappeurs du Cactus à un seul coup sûr durant les six premières manches, Ryo Kohigashi a finalement été victime de deux points mérités sur trois coups sûrs consécutifs en septième manche. Le gaucher de 25 ans n’a accordé aucun but sur balles en six manches et un tiers de travail. Le Japonais a également retiré dix frappeurs sur des prises, lui qui a dominé la LBMQ dans cette colonne en saison régulière.
Le partant du Cactus, René-Dave Pelchat, a permis un seul point non mérité sur six coups sûrs et un but sur balles en sept manches complètes. Le gaucher de 31 ans a notamment réussi cinq retraits au bâton.
Dans le camp du Brock, Xavier Bégin a frappé deux coups sûrs, dont un double. En troisième manche, l’athlète de 24 ans a croisé le marbre sur un optionnel.
Le deuxième match de cette série sera disputé dès lundi, à compter de 16 h, au stade Jacques-Desautels. Dans un duel de droitiers, Chikara Igami sera opposé à Étienne Blanchette.
Rappelons qu’en saison régulière, le Cactus (17-10) a devancé le Brock (13-14) au deuxième rang de la division B45.
«Du premier au neuvième frappeur, le Cactus est dangereux. Peley et Sandoval ont d’ailleurs joué dans le baseball professionnel mineur pendant plusieurs saisons. C’est une équipe qui ne lâche pas, mais on a aussi beaucoup de ténacité. C’est pour ça que ce sera une longue série. Avec les lanceurs qu’on a, on est confiants», a conclu Mathieu Audet.
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