CÉGEP. Alors que Drummondville affiche un taux d’inoccupation des logements locatifs à 0,4 %, et que se trouver un loyer abordable est une tâche titanesque, c’est l’heure de la rentrée pour les étudiants du Cégep. Bien qu’environ 80 % de ceux-ci soient originaires de la MRC, il reste un 20 % d’élèves, parfois de l’extérieur du pays, qui doivent se loger.
Plusieurs centaines doivent nécessairement se loger.
Radio-Canada rapportait en mai dernier une situation qui frappe l’imaginaire : des centaines d’étudiants de l’Université du Québec à Rimouski ne pourront pas commencer leurs études universitaires, faute de logements disponibles. D’autres villes au Québec vivent aussi des conditions difficiles pour l’accueil des nouveaux étudiants.
À Drummondville, la cohorte d’automne semble bien s’en sortir. «Ça reste toujours un grand défi, surtout cette année où il y a une centaine d’étudiants de plus d’inscrits au Cégep cet automne», affirme Pierre Vigeant, directeur des communications, des affaires étudiantes et du développement international au Cégep de Drummondville. L’institution offre aux élèves venant de l’extérieur le soutien d’une conseillère, qui s’assure que chacun ait un logement. 45 étudiants internationaux, sur environ 80, ont été aidés directement par ses services. Selon M. Vigeant, tous les étudiants qui ont été soutenus sont maintenant logés.
Au Cégep de Drummondville, les programmes spécialisés, comme la musique, les équipes sportives et les doubles DEC attirent des gens de tous horizons. «Il y a une clientèle venant d’un peu partout qui est intéressée par le fait de pouvoir faire, par exemple, un programme artistique en même temps qu’un autre programme», précise-t-il. Cela représente environ 15 % des étudiants.
Le Cégep a une entente avec la Société locative d’investissement et de développement social (SOLIDES), propriétaire des résidences étudiantes. Devant les besoins grandissants de l’établissement d’enseignement, des stratégies devront être mises en place pour augmenter la capacité de logements près du Cégep. «La rareté de logements fait que les résidences étudiantes se sont remplies plus tôt», indique Pierre Vigeant. Avec une centaine d’élèves internationaux supplémentaires attendus l’an prochain, des solutions devront être trouvées à court et moyen terme. «Tout est dans la préparation. Si on le sait assez tôt, on est capables de se débrouiller».
Notons que le Cégep de Drummondville et la Société locative d’investissement et de développement social (SOLIDES) ont récemment amorcé des discussions pour la construction d’un nouveau bâtiment de résidences sur le terrain de l’établissement, projet qui serait prévu dans les prochaines années.
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