Décès de Sylvain Desmarais : une défaillance à l’origine de l’écrasement de son hélicoptère

Décès de Sylvain Desmarais : une défaillance à l’origine de l’écrasement de son hélicoptère
Sylvain Desmarais était un pilote d'expérience. Il est photographié a bord de l'appareil qui s'est écrasé. (Photo : Famille Desmarais)

RAPPORT. Le 4 juillet dernier, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a dévoilé son rapport en lien avec le tragique décès du pilote Sylvain Desmarais, survenu en novembre 2022 à Lefebvre. L’accident a été causé par la défaillance d’une pale du rotor principal de l’hélicoptère alors qu’il était en vol.

Le 29 novembre, peu avant midi trente, Sylvain Desmarais avait décollé de son héliport personnel, derrière sa résidence du 10e rang, à Lefebvre. Après une balade d’environ six minutes, il était rentré au bercail pour mettre de l’essence. C’est à ce moment que le drame est survenu.

Le BST déclare que, selon l’analyse de la vidéo tournée, le vol se serait déroulé à une hauteur maximale approximative de 154 pieds au-dessus du sol. Sur le trajet du retour, le pilote a amorcé une descente, et, peu de temps après, des fragments d’aéronef ont été projetés alors que l’appareil a commencé à se disloquer en vol et à chuter. Environ deux minutes après le décollage, l’aéronef a percuté le sol selon un angle prononcé, terminant sa trajectoire dans le fossé délimitant un champ à environ 0,3 mille marin au sud-est du point de départ.

L’hélicoptère était tombé dans un champ à proximité de l’aire d’atterrissage. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le pilote d’expérience était aussi instructeur. Il a formé plusieurs pilotes au cours de ses années d’enseignement. M. Desmarais détenait une licence canadienne de pilote de ligne – avion et un certificat médical de catégorie 1, tous deux valides, et possédait les qualifications suivantes : monomoteurs et multimoteurs (avions terrestres et hydravions), vol aux instruments (groupe 1) et instructeur de classe 3. De plus, selon l’information obtenue au cours de l’enquête, rien n’indique que des facteurs médicaux, pathologiques ou physiologiques ont nui à la performance du pilote. Cependant, l’hélicoptère de construction amateur RotorWay Exec, n’était pas immatriculé et le pilote ne détenait pas une licence de pilote – hélicoptère de Transports Canada et n’était pas autorisé à exercer les privilèges d’une telle licence. (GB)

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